Oui .. on a le droit à des copier-coller de mon encyclopédie préférée ... Wikipédia
sergeclimax69007
Membre suprême
10 mai 2016 à 21:10
La majorité qui a battu Giscard d'Estaing a été attentive à la fonction de premier secrétaire du Parti socialiste de F. MItterrant (et non, par exemple, à son rôle comme ministre de l'intérieur guillotineur pendant la guerre d'Indépendance de l'Algérie) :
F. MItterrand a symbolisé des aspirations et d'abord "en finir avec Valéry Giscard d'Estaing" !
Rien que pour cela, pour cette victoire, cette date (quelles que soient les évolutions d'après) RESTERA !!!
Oui, le 10 Mai 1981
ou
l'ouverture des possibles !
sergeclimax69007
Membre suprême
10 mai 2016 à 21:14
Il y avait aussi ceci, et croyez-moi, ce numéro tenu en mains tranchait avec des précautions oratoires et des haines bien trop coutumières :
sergeclimax69007
Membre suprême
10 mai 2016 à 21:17
En réponse au message de leonardo_bicaprio :
Rocard aurait été un meilleur président je pense c'est un homme honnête Rocard
Rocard, membre de la "gauche catho", aurait été un excellent président de droite !
Avant vingt heures, ce10 Mai, notre grande jоuіssапсе aura été de contempler le visage fermé et parlant de Jean-Pierre Elkabbach, ce réactionnaire tranquille : son air endeuillé, son air de tristesse se cuvant déjà, ses traits soucieux et tirés, comme une grosse fatigue, nous semblaient de bon augure, nous supputions, oui !
François Mitterrand fut élu par une large majorité !
Son premier discours, après :
metal
Membre émérite
10 mai 2016 à 21:17
Paris Match. Vous êtes spécialiste de la guerre d’Algérie, qu’est-ce qui vous a conduit à Mitterrand ? Benjamin Stora. Il m’a semblé nécessaire de ne pas en rester au рlап strictement militaire de ce conflit, et de m’intéresser au personnel politique. J’ai ainsi travaillé sur la personnalité du général de Gaulle, l’an dernier. Et puis, on a oublié aujourd’hui que cette guerre a commencé sous la gauche, avec le gouvernement de Pierre Mendès France, et s’est amplifiée pendant le gouvernement socialiste de Guy Mollet. François Mitterrand a été ministre de l’Intérieur, puis ministre de la Justice, deux postes ministériels importants. Cela n’a pas été facile pour moi de traiter de cette question du fait de mon engagement à gauche depuis de nombreuses années. Comment expliquer ce long silence sur les cinq cents jours de Mitterrand au ministère de la Justice ? François Mitterrand lui-même ne s’est pas vraiment exprimé sur son rôle dans cette période, et les partis de gauche voulaient effacer leurs responsabilités dans ce moment de commencement terrible de la guerre d’Algérie.
Il a fallu le travail des historiens et des journalistes pour éclairer cette histoire. François Malye, en 2001 dans “Le Point”, révélait le nombre de guillotinés algériens, 45, entre juin 1956 et mai 1957, période où Mitterrand était garde des Sceaux. Des archives ouvertes du ministère de la Justice, et de nouveaux témoignages, en particulier celui de Jean-Claude Périer, membre du Conseil supérieur de la magistrature, sont venus étayer ces affirmations. « Le général de Gaulle a, lui, assumé ses choix » Ce qui frappe dans votre livre, c’est l’inertie de Mitterrand, notamment face à la torture ou à l’exécution de “terroristes” algériens par les services spéciaux, la confiscation par les militaires du pouvoir judiciaire.
A-t-il, à un moment, songé à démissionner ? Il est vrai que pendant cette période, il existe une montée en puissance des “ultras” de l’Algérie française et des officiers de l’armée. François Mitterrand semble en apparence “inerte”. Mais il ne faiblit pas dans sa volonté répressive. En fait, il me semble à côté du grand mouvement de décolonisation qui commence à cet instant-là dans le monde, et qui touche l’Algérie. A la différence de Mendès France ou d’Alain Savary, il ne songe à démissionner qu’au plus fort de la bataille d’Alger, en mars 1957.
Le cas de Fernand Iveton, ce militant communiste guillotiné pour avoir posé une bombe, n’a-t-il pas été l’œil de Caïn toute la vie durant de Mitterrand ? François Mitterrand n’aimait pas que l’on aborde devant lui l’histoire d’Iveton, ce pied-noir communiste qui avait déposé une bombe dans son casier de travail. La bombe n’avait jamais explosé et il a pourtant été condamné très vite, et guillotiné. C’est peut-être, effectivement, l’œil de Caïn qui le regardait... Mais je crois qu’il était ensuite réellement devenu abolitionniste, en particulier grâce à l’action menée par Robert Badinter. Pourquoi être sévère avec Mitterrand et ne pas l’être avec de Gaulle, qui a également refusé de nombreuses grâces jusqu’en 1962 ?
Je ne crois pas que le rôle de l’historien soit de juger, mais de donner à lire des faits. Je constate, simplement, que le général de Gaulle a assumé ses choix, qui sont devenus terriblement douloureux pour les harkis par exemple. Alors que François Mitterrand a toujours gardé le silence sur cette période où il occupait des fonctions ministérielles de très haut niveau.
La guerre d’Algérie n’est-elle pas encore plus taboue que l’Occupation ? Il est difficile de comparer les deux séquences. Je crois que la guerre d’Algérie reste un tabou parce qu’elle a été, aussi, une guerre civile franco-française, et algéro-algérienne. Elle ne s’est jamais terminée par un consensus entre Français, et une réconciliation avec l’Algérie indépendante. Cette absence de vision commune ne facilite pas l’écriture sereine de l’Histoire. « François Mitterrand et la guerre d’Algérie », de F. Malye et B. Stora, éd. Calmann-Lévy,
tony_truand
Membre émérite
10 mai 2016 à 21:21
Merci Climax, c'est exactement ce que je souhaitais lire (comme dans ta première intervention): du ressenti, des souvenirs, des évocations de la tonalité ambiante de l'époque; non des réactions épidermiques non sourcées dignes des plus beaux académiciens des bars PMU x
50_nuances_de_bi
Membre suprême
10 mai 2016 à 21:26
Mitterrand a toujours été à coté de la plaque !
Pendant la seconde guerre mondiale il était pour Pétain, pendant la guerre d' Algérie il était contre la décolonisation (en tant que ministre de l' intérieur il a fait guillotiné des indépendantistes algériens), en 1981 il a appliqué un programme soviétique, en 1989 il était contre la réunification allemande, durant la guerre de Yougoslavie il était pour les serbes...
sergeclimax69007
Membre suprême
10 mai 2016 à 21:39
En réponse au message de frivole_figue :
Merci Climax, c'est exactement ce que je souhaitais lire (comme dans ta première intervention): du ressenti, des souvenirs, des évocations de la tonalité ambiante de l'époque; non des réactions épidermiques non sourcées dignes des plus beaux académiciens des bars PMU x
Mais, Frivole-fique, je ne vais pas TOUt mélanger !
Les membres, se sentant de droite, pourront bien sortir la francisque, la collaboration de F. Mitterrand, son action pour l'Algérie française, cela ne diminuera pas l'élan populaire portant F. Mitterrand, la fougue de la jeunesse dans les rues, des joies très exultantes et point "chics" !
Mais, cette élection est intéressante
en ce qu'elle exprime du mouvement de rejet
des partis essentiellement bourgeois et des
Jacques Chirac, R. Barre, V. Giscard d'Estaing,
point en raison du personnage individuel
dénommé François Mitterrand !
sergeclimax69007
Membre suprême
10 mai 2016 à 21:56
Il avait fallu surmonter bien des obstacles pour élire F. Mitterrand.
Le "programme commun "était un programme bourgeois de gouvernement, attesté par le Mouvement des Radicaux de Gauche et les Gaullistes de Gauche !
Dans ce cadre anti-révolutionnaire en soi, le parti stalinien (le PCF), ayant abandonné la "dictature du prolétariat" et adopté la voie parlementaire, avait trouvé les moyens de disputer sur le quotient des nationalisations (comme si la nationalisation définissait le socialisme !) ; d'où rupture !
Les staliniens refusaient de poser le principe du désistement pour F. MItterrand, dès avant le premier tour !
Et les bureaucrates du Kremlin, attentifs à l'ordre divisant le monde en zones d'influence, préféraient Valéry Giscard d'Estaing depuis leur conversion de1974 !
Il a fallu un formidable mouvement populaire
et une action militante pour battre Valéry Giscard
d'Estaing !!!!!!!!!!!
Le 10 Mai 1981 a couronné bien des efforts !!!
Le 10 Mai 1981, n'est rien de moins
que le vacillement du régime politique en France,
au travers de l'élection du premier secrétaire du PS,
lequel F. Mitterrand, ensuite, sauvegardera
les institutions de la Cinquième république !
tony_truand
Membre émérite
10 mai 2016 à 22:17
Rien à voir mais je suis en train de lire un livre de politique-fiction, déniché au détour d'un vide-grenier, d'un journaliste dont le pseudo élégamment choisi de Léon Mercader (La Conspiration Michel) dépeint la montée en puissance au sеіп des instances socialistes d'un Lionel Jospin de fiction, toujours trotskiste, envoyé pour faire imploser la social-démocratie afin de laisser place à la Révolution du groupe - trotskiste, donc - auquel il n'a jamais cessé d'appartenir. Dans le sens "défaite programmée" du socialisme dit "pragmatique" (post-83), ce bouquin a des relents assez réalistes, des relents que j'aimerais parfois être réels x