2nde 1ère Dame - Politique & Droits des homosexuels

A l' occasion d'une biographie sur François Mitterrand qui sort Le magazine l' Express de cette semaine publie un extrait de ce livre :
Plus exactement un extrait du témoignage de Anne Pingeot ex mаіtгеssе de François Mitterrand (parmi tant d'autre) et mère de Mazarine Pingeot fille de l'ancien président de la République.
Elle a été sa mаіtгеssе 32 ans dont pendant les 14 ans où il était Président de la République
De Giscard à Hollande, et même avant tous nos Président ont eu des mаіtгеssеs
C'est la première fois qu 'Anne Pingeot parle : c'est plus sobre que Valérie Trierweiler est d'un tout autre niveau

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/anne-pingeot-raconte-mitterrand_1680971.html

François Mitterrand n'a pas droit à mon estime politique, vu l'usage persistant qu'il a fait des institutions antidémocratiques de la Cinquième république (institutions que lui-même a dénoncées et combattues, dans l'opposition), et pour avoir, le premier, après que le Parti socialiste se soit reconstitué des débris de la SFIO de Guy Mollet et des clubs républicains, trahi les options fondamentales du socialisme (si ce mot peut et doit signifier quelque chose de franc, d'honnête, de distinct), en 1983 ("le tournant de la rigueur").

Cependant, je me souviendrai toujours du geste de Danielle Mitterrand, lors de l'enterrement de François Mitterrand : Danielle Mitterrand avait pris dans ses bras la fille de François Mitterrand et l'avait attirée à elle, avec affection.

Peut-on affirmer qu'il y a là une qualité humaine rare et très précieuse : la capacité d'une empathie sans aigreur ; Danielle Mitterrand avait son propre chagrin, son geste signifiait un soutien au chagrin de Mazarine Pingeot et légitimait aux yeux du public la filiation de celle-ci, ce qui témoignait de la noblesse exempte de petitesse de Danielle Mitterrand.

Alors, oui, ce livre ne doit pas être - pour ce témoignage - du niveau du pitoyable livre de Valérie Trierweiler, livre que j'ai lu, consternant d'aigreur et d'impudeur. Et Anne Pingeot doit être d'un autre tissu humain que la dame Trierweiler.

Ce n'est pas possible autrement. F. Mitterrand n'aimait pas les femmes imbéciles, il avait au moins ce bon goût-là.

What ? Climax tu as lu Trierweiller ? Alors qu'on devinait qu'il s'agissait avant tout d'un livre vengeance ? Sans le lire je l'avais DEJA condamné !

Tant d'arbres sacrifiés en vain!

En réponse au message de archaon :

What ? Climax tu as lu Trierweiller ? Alors qu'on devinait qu'il s'agissait avant tout d'un livre vengeance ? Sans le lire je l'avais DEJA condamné !

Tu sais, je ne possède pas l'omniscience prétendue des légendaires Dragons chinois ; que ce livre soit un livre de vengeance, le bruit en courait ; aboutir par moi-même à la conclusion que c'était, de plus, pour une journaliste, un livre mal écrit, un livre de petites scènes de ménage, un livre sans intérêt autre que rapporter de l'argent à V. Trierweiler, c'était aussi digne d'une lecture, peu palpitante je l'admets.

Danièle Mitterrand a eu beaucoup de fair play et plus simplement de sensibilité.
Elle a visiblement bcp souffert de cette double vie de son mari, bien que visiblement elle l'aimait. Lors de cette présidence, il était souvent visible lors de ses interviews que cétait une femme en souffrance. Elles toujours rester digne mais sa rancœur était palpable.
Si l'on regarde son visage, il en garde les stigmates et sur la fin c'était encore plus flagrant qu'elle lui en voulait énormément mais était tenu au silence.

J'ai toujours eu du respect pour elle, jamais pour son président de mari qui n'étais pas qq de bien à mes yeux, et ce depuis son ministère de l'intérieur qui ne parle pas à grand monde.

Ensuite son faux attentat pour faire comme De Gaulle et son retour en grâce après sont attentat du Petit Clamart.

Bref, déjà mon père nous racontait ce personnage comme un malfrat bien avant qu'il soit connu du tout un chacun.

Un homme cultivé et intelligent tout comme Strauss Kahn mais aussi moche dans le privé.
Ceci étant dit, ça a été un homme et une bête politique importante des VI et Vème Républiques, avec ses hauts et ses bassesses.

Je pense que Danièle ne pouvait en vouloir à Mazarine qui n'est pour rien dans cette histoire, et très compréhensive vis vis de Pingeot. C'est à son mari qu'elle en voulait.

Comme Lady Die et Camilla, c'est à Charles qu'elle en voulait
pas à sa rivale d'aimer le même homme