Le créateur de la Cinquième république a quitté ceux qui sont partisans de ce régime bonapartiste, qui permet à un Macron de gouverner avec vingt à trente pour cent du corps électoral.
Il a quitté ceux qui adorent les "chefs de l’État" et ne sont pas attachés à la signification pratique de l'expression sans doute sentant le soufre "président de la république" (écoutez votre radio le matin, l'homonсule de l’Élysée, plus il est faible, donc plus il est contraint de gouverner par ordonnances, et plus il est revêtu de la grandeur martiale du "chef de l’État" !)
Il a quitté les "socialistes" qui ont soutenu, conforté, assoupli les institutions et ont contraint le peuple français à ne point voir d'issue politique dans le socialisme : Monsieur Mitterrand causait du "coup d’État permanent" à propos de la pratique institutionnelle permise à De Gaulle par les institutions actuelles, il n'aura pas peu contribué, lui et ses successeurs en tromperies, à faire du socialisme une pantalonnade et çà ^maintenir le pouvoir au service du capital financier des fonds d'investissement et autres organismes de charité pour milliardaires !
Les staliniens du PCF se seront toujours merveilleusement entendu avec la politique "indépendante" de De Gaulle, depuis les plus beaux temps de l'union nationale quand Maurice Thorez était ministre d’État de De Gaulle jusqu'aux temlps chiraquiens : en temps que succursale, au sеіп du mouvement ouvrier, de la bureaucratie stalinienne parasitant l'URSS, eux aussi ont des trémolos gaulliens dans la voix.
Bref, ce général bonapartiste, revenu au pouvoir à la faveur du coup d’État des généraux d'Alger et grâce au colonialisme du parti socialiste SFIO faisant la guerre en Algérie, cette baderne étoilée méprisant le peuple, ne m'a pour ma part jamais quitté !
Il a été chassé et il est mort !Il a été chassé du pouvoir, en 1969, par un NON à son référendum sur la "participation" (que le mioche Macron veut remettre au goût du jour) et sur la" régionalisation" visant à instituer des Conseils intégrant dans l'appareil d’État les syndicats de salariés !
Sur le style de De Gaulle, rappelons le livre très fin et très subtil de Jean-François REVEL, quand il dirigeait la collection "Libertés" chez l'éditeur Jean-Jacques Pauvert !!!
A travers l'analyse du style des discours politiques et de ses écrits, on aperçoit toute la boursouflure et l'égo confondu avec la "France de toute éternité" de celui que certains prennent pour un écrivain ayant la majesté rhétorique de Jules César !!!