A Lavandeira da Noite - Carlos Núñez - Musique & cinéma

Une chanson populaire de la Galice, sur un fond légendaire.

Il ne fait pas bon se promener la nuit, le long des fleuves et des rivières,
car des créatures, apparemment de simples humaines, au clair de lune, y battent le linge ;
pour peu que le voyageur attardé soit joli garçon,
il sera attiré dans les flots, et noyé, par des sirènes jalouses,
qui entendent bien profiter des beautés terrestres,
comme les Géants de la Bible - cf. le livre de la Genèse - entendaient profiter de la beauté des filles des hommes ;
pour peu que ces dames soient d'une humeur соԛuіпе,
vous serez battu comme du linge au ruisseau,
et peut-être serez-vous sauvé par la venue du jour ;
le moindre des accidents qui vous puisse arriver sera de ne pas trouver votre chemin de retour,
et, seulement au petit matin, de reconnaître la voie à emprunter, en constatant que vos mille cheminements vous auront conduit - de nouveau - au lieu de votre départ.








Un lien vers un tableau "Les Lavandières de la Nuit", impressionnant quand bien même la dimension de la reproduction ne rend pas justice à l’œuvre de Yann Dargent, peintre breton (Léonard) du dix-neuvième siècle.



Ce tableau se trouve dans le musée des Beaux-Arts de Quimper (Finistère) et il est de grandes dimensions.




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