A ne pas savoir que dire,
A ne pas savoir que faire,
Ni rescousse ni enfer,
Il me parvient un soupir ;
A outrager le langage,
Saboter le verbe tendre,
C'est un froid à pierre fendre ;
Les пuԁіtés de la page ;
Une saveur qui me navre,
Et l'absence du repos ;
Ta demeure est cette peau,
La pourriture du havre ;
Le filet muet s'écoule,
Et mon souffle est à l'écoute ;
Dans le noir on ne voit goutte ;
Voici la mort qui se coule ;
Et rien que l'image obscène
De ton corps sur cette lame,
Où tu gis comme un calame ;
Ta dérive qui s'assène ;
A mon cœur la vaguelette,
Au cercueil tu as un fort,
Au cercueil tu fais le mort
Que le sol аvаlе et tète ;
Dans mon regard une larme,
Voici le temps qui s'empresse,
Que je l'écrase et la presse,
Le soleil se couche parme.
Climax69007, le Lundi 31 Mars 2014.