Je me vois en le flou du souvenir lointain
Que l'hiver de la vie estompe de son givre.
Le désir lancinant, si difficile à vivre
Me harcelait sans cesse,au réveil, le matin.
Je contemplais, en rêve, un visage mutin
Au sourire d'Amour dont la douceur vous livre,
En effleurant sa joue, une invite à poursuivre
La caresse des ԁоіgts sur sa peau de satin.
J'hésitais sur le seuil d'un rapport plus torride
Que je n'osais franchir. J'étais alors timide
Et j'attendais le jour qui devrait me l'offrir.
C'était l'âge du flirt ou des bluettes mièvres
Qui, dans l'imaginaire, espère découvrir
Cet instant enivrant: la rencontre des lèvres.
