Le conseil d'état a invalidé, hier, le décret portant à 30 le nombre de fidèles dans les lieux de culte.
Au-delà des inquiétudes que pourrait susciter cette décision pour l'avenir de la laïcité en France, ce nouveau camouflet révèle (une fois de plus) le manque de rigueur du législateur.
Si, au début de la crise sanitaire, on pouvait expliquer et excuser les tâtonnements du gouvernement dans la gestion des événements tant ils étaient inédits, aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Voilà maintenant huit mois que la France doit faire face à la "pandémie".
Pourtant, plus les jours et les mesures passent, plus les contradictions apparaissent :les églises ouvrent, pas les cinémas ni les stades ; les chasseurs peuvent s'adonner à leur passion en toute liberté, pas les randonneurs ou les cyclistes ; il sera possible d'aller à la montagne cet hiver, pas d'utiliser les remontées mécaniques... L'exécutif passe son temps à ajuster les mesures. Pas vraiment de nature à rassurer sur la capacité de l'état à gérer la crise. Et le reste aussi, d'ailleurs. Le conseil d'état vient également de retoquer deux dispositions de la réforme de l'assurance chômage au nom du principe d'égalité.
Sur l'autre dossier сhаuԁ du moment : le projet de loi sur la sécurité globale, même Jean Castex avait admis qu'il fallait réécrire le texte...
Autant d'erreurs et d'hésitations qui me font penser à de l'amateurisme !!!