Sujet de discussion : Anges purs, anges radieux (Faust Final)
jonathan84
Membre expérimenté
10 novembre 2013 à 08:01
Je ne résiste pas à l'епvіе de partager ce final du Faust de Gounod, toujours d'après l'oeuvre de Goethe.
Découvrez ou redécouvrez Marguerite qui prie pour sauver son trépas, Faust qui se fait plaquer et paie sa dette et Méphistopheles qui réclame son dû. Avec les voix enchanteresses et puissantes de Inva Mula, Roberto Alagna et René Pape.
Bonne écoute et bon dimanche à tous! :)
aabb13
Membre confirmé
10 novembre 2013 à 08:46
Merci pour ce partage
jiminy
Membre émérite
10 novembre 2013 à 09:22
Jonathan,
Tu as devancé mon choix de demain ! J'avais choisi l'illustre et impressionnante version pour ce final, avec Sutherland, Corelli et Ghiaurov, qui m'a toujours galvanisé !
Bref, les deux versions ont de quoi nous réjоuіг, tout étant question de goût.
jonathan84
Membre expérimenté
10 novembre 2013 à 09:30
Sans rancunes Jiminy ;)
jiminy
Membre émérite
10 novembre 2013 à 10:05
Pourquoi y aurait-il une rancune alors que nous partageons le même amour pour l'opéra ?
Au contraire, ravi d'être "un de plus" à faire partager et faire connaître les plus belles pages de notre répertoire.
Bon dimanche Jonathan !
sergeclimax69007
Membre suprême
10 novembre 2013 à 22:21
Moi, je "fonctionne" au frisson ; si j'ai la chair de poule, tout va bien, le sentiment me travaille au corps, je suis transporté, et l'émotion ne tarde pas.
Dois-je dire que j'ai frissonné aux deux magnifiques voix des cantatrices, qui ont la part du lion dans ce final, mais aussi la part la plus exigeante ?
Ce sont de telles œuvres qui, dans un enseignement musical digne de ce nom, s'il n'était pas réduit par ceux qui nous gouvernent à une heure par semaine et par classe au collège, depuis au moins mon propre temps d'élève, soit depuis bien quarante ans, enthousiasmeraient des enfants médusés.
Vous me pardonnerez ces remarques, mais enseignant je regrette toujours que les arts soient réduits à la portion congrue dans l’Éducation Nationale, une heures d'Arts Plastiques en collège par semaine, une heure d’Éducation musicale en collège par semaine.
Étonnez-vous, ensuite, que la soupe infâme des radios ait plus de succès auprès du public que les œuvres élaborées.
Et il ne s'agit pas seulement d'opéras, mais aussi de chansons.
Il est insupportable que la beauté reste une valeur élitiste et que le peuple, le commun du peuple, en soit interdit, et qu'on lui refile des chansonnettes médiocres pour toute provision de rêves.
jiminy
Membre émérite
10 novembre 2013 à 23:03
Climax,
Il m'est arrivé parfois d'assister à des matinées d'opéras à Covent Garden, Londres, et j'étais surpris d'y voir essentiellement un très jeune public, entre 12 et 15 ans, des classes de musique, écoutant très concentrés, très disciplinés, échangent aux entractes sur ce qu'ils venaient de voir, déjà fort connaisseurs, etc… Cela faisait partie de leur éducation musicale et je les enviais, regrettant que nous n'ayons pas une éducation similaire chez nous. Et ils avaient droit aux mêmes distributions internationales que le public du soir.
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