Par-delà, les messages contre "le système" que l'on a beau jeu de mettre en accusation pour pointer du ԁоіgt, à des fins de communication, un ennemi plus ou moins défini derrière lequel sa cache une réalité trop complexe pour être audible dans des discours contestataires ; par-delà, les nouvelles icônes vertes et les passionarias écologistes dont les causes sincères sont détournées au profit d'un greenwashing lucratif et superficiel ; par-delà les intérêts douteux qui poussent certains parents à priver leurs enfants de leur enfance pour en faire des porte-étendards ; par delà le fanatisme libéral auquel répond parfois un fanatisme écologiste, il y a les dernières secondes du film.
La mort d'un enfant poussé au suicide est devenue une actualité comme une autre, au même titre que la petite Greta qui chiale, qu'un chaton trop mignon, que les migrants qui crèvent dans la méditerranée, qu'un сhіеп trop rigolo, que l'élection d'un président, que la vie trop difficile de cette pauvre Meghan, que la pandémie, que la chute trop drôle de mémé Germaine.
On voit. Si on est inspiré, on s'indigne en 140 signes pour témoigner publiquement de sa vertu. Puis on passe à "l'actu" suivante. Un petit lol par ici ; un MDR par-là. Et me voilà citoyen impliqué et parfaitement informé.