En réponse au message de pifou :
Les antidouleurs doivent être pris en dernier recours malheureusement les gens s'en servent comme d'un paquet de bonbon au moindre bobo
Ils font ça autant pour la douleur que pour soigner la douleur de la douleur…
Ça peut paraître bizarre, dit comme ça mais la dimension psychique est significative dans la perception de la douleur.
Le douloureux chronique a le temps de "prendre ses distances" et l'aspect psychologique de ses sensations physiques s'estompe quelque peu avec le temps.
C'est d'ailleurs ce que l'on apprend en centre anti-douleur.
C'est une grande aide dans la gestion de son mal car on finit par voir les choses avec plus de "détachement".
Ceux qui ont mal depuis des années sont le plus souvent très durs au mal, ce qui ne les empêchent pas de souffrir énormément parfois, tant le mal est puissant et les raisons d'avoir mal en augmentation.
Autant j'aurai tendance à dire à quelqu'un qui a mal de façon transitoire de faire avec, jusqu'à un certain point, autant je pense qu'un douloureux chronique ne doit pas hésiter à taper fort (et vite) en temps de crise.
Mon paracétamol à moi, c'est le tramadol, mon antidouleur de niveau 1.
J'en prends peu mais sans hésiter quand le besoin s'en fait sentir.
Y recourir vite, cela me permet d'en prendre peu dans la durée; une sorte de stratégie qui me fait charger la mule alternativement au ains et aux antidouleurs.
Je peux prendre les deux quand je commence à bien déguster puis je lâche les anti-inflammatoires en gardant le tramadol puis je laisse tomber le tramadol en reprenant des ains.
C'est la meilleure recette que j'ai trouvé pour profiter des bénéfices de ces deux catégories de produits sans entamer leur efficacité respective ni devoir pousser les doses sans arrêt.
C'est mon bilan personnel qui n'a pas prétention à l'universalité mais, si ça peut aider…