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Aria des "Due Foscari" - Musique & cinéma

Sujet de discussion : Aria des "Due Foscari"
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 1 juillet 2016 à 05:36
    Bonjour,


    Katia Ricciarelli, soprano,

    interprète "Più non vive... l'innocente"

    extrait des "Due Foscari" de G. Verdi

    sous la baguette spécialisée de Lamberto Gardelli.

    Moins prudente dans le choix de ses rôles et avec une technique moindre que celle de Caballé dont elle imitait avec un certain bonheur les notes filées, elle n'eut pas une carrière aussi longue et élogieuse, mais fit le bonheur des scènes internationales durant quelques années.

    Enjoy !


  • sorbet Membre élite
    sorbet
    • 1 juillet 2016 à 06:37
    Superbe!
  • tendredu59 Membre expérimenté
    tendredu59
    • 1 juillet 2016 à 07:51
    Une grande "rossinienne" qui se lance dans Verdi! Le résultat est assez convaincant sauf au niveau du souffle là où Caballé était souveraine.
    Merci Jiminy.
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 1 juillet 2016 à 08:13
    En réponse au message de tendredu59 :

    Une grande "rossinienne" qui se lance dans Verdi! Le résultat est assez convaincant sauf au niveau du souffle là où Caballé était souveraine.
    Merci Jiminy.

    Ma e tanto vero !
    Gracie mille Tendre.
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 1 juillet 2016 à 08:13
    En réponse au message de sorbet :

    Superbe!

    Mais oui !

  • ewen22 Membre pionnier
    ewen22
    • 1 juillet 2016 à 14:59
    Bjr

    Je ne dirai pas de Ricciarelli qu'elle fut une grande rossinienne, la vocalise virtuose ne lui étant pas si aisée. C'était une voix idéale pour le bel canto romantique et elle y excella mais dans les années 70 on avait un peu moins tendance à la découverte de nouveaux horizons qu'aujourd'hui. Elle a eu tendance à élargir son répertoire vers le premier Verdi qui lui convenait encore mais ensuite les choses se sont gâtées.

    Sur le рlап purement vocal, c'est une des plus belles voix qu'il m'ait été donné d'entendre, un timbre mordoré aux reflets irisés qui faisait merveille en salle où j'ai eu la chance de l'écouter à quelques reprises. Sa technique bien moins élaboré que celle d'une Caballé et la prise de rôles inconséquents sous l'influence de Karajan ont eu raison de cette voix d'une qualité exceptionnelle qui aura à peine tenu dix ans.

    Ensuite elle a fait la une de la presse people italienne avec des bonheurs divers pour finir par aller se vautrer dans la télé-réalité, malheureusement.

    Autant dire que je suis un fan de la chanteuse
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 1 juillet 2016 à 16:23
    Salut derby,,

    Il est vrai que Ricciarelli ne nous a jamais gratifiés de vocalises façon Gruberova, Bartoli ou Horne.

    Mais j’ai aimé cette dame dès ses débuts, quand je la découvris en 72, dans la salle du Conservatoire de Milan, sous la direction d’Abbado, dans un impressionnant Requiem de Verdi, avec Ludwig, Gedda, et Ghiaurov. Ses aigus étaient dans la tradition de Caballé et on lui annonçait une carrière très prometteuse.!

    Ensuite, je le revis dans Luisa Miller, avec Dоmіngo, à Covent Garden, den 74/75, dirigée par Maazel.
    Très belle prestation, pratiquement à égalité avec Freni dans son air d’entrée ”In quest’ora bruna”, que je lui préfère cependant.

    Puis un Simon Boccanegra à la Scala, avec Capuccilli et Ghiaurov, fin des années 70,
    et un Tancredi à Aix-en-Provence, avec M. Horne, en 80 sauf erreur.

    Sa Turandot Karajan fut d'une rare beauté sur le рlап de la prise de son, des sonorités en tout genre, surtout les choeurs qui paraissaient irréels, et de l'aura tout au long de l'oeuvre.
    Mais, par ses aigus trop cours, criés, non maîtrisés, d'une voix très fatigguée, usée, la critique put dire que ce fur Turandot sans Turandot !... Dommage, surtout quand on connait l'enregistrement.

    Hasta la vista.

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