Salut derby,,
Il est vrai que Ricciarelli ne nous a jamais gratifiés de vocalises façon Gruberova, Bartoli ou Horne.
Mais j’ai aimé cette dame dès ses débuts, quand je la découvris en 72, dans la salle du Conservatoire de Milan, sous la direction d’Abbado, dans un impressionnant Requiem de Verdi, avec Ludwig, Gedda, et Ghiaurov. Ses aigus étaient dans la tradition de Caballé et on lui annonçait une carrière très prometteuse.!
Ensuite, je le revis dans Luisa Miller, avec Dоmіngo, à Covent Garden, den 74/75, dirigée par Maazel.
Très belle prestation, pratiquement à égalité avec Freni dans son air d’entrée ”In quest’ora bruna”, que je lui préfère cependant.
Puis un Simon Boccanegra à la Scala, avec Capuccilli et Ghiaurov, fin des années 70,
et un Tancredi à Aix-en-Provence, avec M. Horne, en 80 sauf erreur.
Sa Turandot Karajan fut d'une rare beauté sur le рlап de la prise de son, des sonorités en tout genre, surtout les choeurs qui paraissaient irréels, et de l'aura tout au long de l'oeuvre.
Mais, par ses aigus trop cours, criés, non maîtrisés, d'une voix très fatigguée, usée, la critique put dire que ce fur Turandot sans Turandot !... Dommage, surtout quand on connait l'enregistrement.
Hasta la vista.