Merci pour « attendez que ma joie » de Barbara, une femme exceptionnelle, un exemple pour ceux qui se plaignent de pas grand chose, j’ai eu la chance de la voir en 1988 au Chatelet, avec Marcel Azzola à l’accordéon et Michel Gaudry à la contrebasse.
Le Bois de St Amand – Une petite Cantate – Le soleil noir – Ma plus belle histoire – Le mal de vivre – L’Aigle noir – Nantes – Gottingen etc.
"Barbara est une femme qui ne baisse jamais les bras. Elle affirme : « je n'ai pas d'imagination », et de fait pratiquement toutes ses chansons sont d'inspiration autobiographique : « Nantes » (la mort de son père), « Mon enfance » (sa jeunesse juive sous l'occupation), « Une petite cantate » (la mort de sa pianiste de l'Ecluse) ou « l'Aigle noir », qui évoque de façon symbolique l'іпсеstе paternel dont elle a été victime. Ses chansons forment un monologue intérieur empreint d'une poésie noire, mélancolique, mettant en scène des blessures personnelles auxquelles on peut souvent s'identifier, ou parlant d'amour dans des saynètes à consonance romantique. S'ensuit une relation avec son public qu'on a pu qualifier de psychanalytique, concerts-divan où elle se dévoile dans des moments frisant la catharsis."