Au Christ roi des douleurs, je préfère le mâle - Littérature & poésie

Au Christ roi des douleurs, je préfère le mâle
Et son corps impérieux, et au docteur prêchant
La jоuіssапсе incarnée dans le cri s'écoulant
Sous mes ԁоіgts fureteurs ; je préfère, à la pâle

Vertu se réservant par-dessous le pétale
En plastique éthéré, le puissant et très lent
Рlаіsіг venant limpide et cet effleurement
Nous prêtant un frisson, et puis à cette étale

Vie guignant l'au-delà, ta chair et son levant
Parmi les poils humides, et ton affolement
Dans la fièvre épousée, tes pudeurs rougeoyantes

Et ton sехe étoilé des douceurs рéпétгапtes ;
Je préfère à une effigie un соuіllu gars
Ne portant pas sa croix mais dressant fier son mât.


Climax69007, le Lundi 29 Septembre 2015.

Ton tampax, Climon :)

Bah moi je préfère le Christ roi sans hésiter! Passe encore les poèmes рогпоgгарhіԛuеs, mais par contre...le blasphème... NON!

Tiens, l'Inquisition est devenue bicéphale.
Le "blasphème" est un délit selon le "droit canon".
Point selon le droit républicain.
Donc, vive la séparation des Églises et de l’État.

Il n'y a rien de plus obscène que l'adoration que portent les chrétiens à un corps martyrisé ; et il n'y a rien de plus méprisant que le mode d'intervention du cureton Institoris.

Puisse le tampax qu'il me destine lui servir de cigare (je veux dire de tête pour penser) : cela s'harmonise parfaitement avec le rouge flamboyant de l'inquisition.

C'est pas à toi de juger de l'obscénité des choses . Un peu de respect pour le foi chrétienne je te prie. Le Christ dans sa figure de martyr est le symbole du pardon, et de la difficulté terrestre à être droit et en adéquation avec une morale juste: Celle de la religion chrétienne. La ou tu vois la mort, et la douleur, je vois l'espoir et la résurrection.

Il n'y a rien de plus obscène que l'adoration que portent les chrétiens à un corps martyrisé

L'intolérance communiste dans toute sa splendeur, ça vient ensuite donner des leçons :)

Beaucoup apprecier ce poeme ,mais ou est le blasphème je ne vois qu'un point de vue athée et perso, et etant croyant il faut reconnaitre que le mâle est beau lol

Constatons que le parti clérical (qui ne se confond pas avec les croyants chrétiens) existe, même ici, et qu'il désire, impérieusement, imposer le respect d'un absolu qui est particulier à son dogme.

Constatons sa prétention à dicter ce qui est admissible et inadmissible, tolérable et intolérable, alors que les morales sont multiples, et doivent s'accommoder de ne point régenter l'ensemble des consciences.

Constatons que, dans une république laïque, il y a des personnes qui n'ont toujours pas аvаlé que le Christ puisse, pour un athée, être un triste symbole et qu'il écrive cela en contrepoint d'une exaltation du corps masculin.

C'est très totalitaire que d'être, comme Institoris, le continuateur, au petit pied, de l'Inquisition, une des gardiennes de l'ordre social dans les monarchies absolues héréditaires et catholiques.

En réponse au message de gabyclaude :

Beaucoup apprecier ce poeme ,mais ou est le blasphème je ne vois qu'un point de vue athée et perso, et etant croyant il faut reconnaitre que le mâle est beau lol

Gabyclaude, merci ! Te perspective met les pendules à l'heure. Mon point de vue est athée, et matérialiste ; l'on ne peut réclamer de moi une particulière dévotion au Christ.

Et tout autant que j'admets que le Christ soit un prophète pour les musulmans, un docteur de la Loi pour les Juifs et le Fils de Dieu, l'Incarnation de Dieu sur terre pour les chrétiens, tout autant l'on doit admettre que le symbole du Christ soit, pour moi, un triste contrepoint à un corps masculin.

C'est aussi simple que cela ; et mon ambition idéologique se borne à ce que soit respecté le fondement laïque de la société française, qui m'autorise à divulguer ce point de vue.

On conviendra que pour un "totalitaire", mon ambition de conforter les libertés publiques, singulièrement d'expression, et non de les diminuer, est en contradiction avec l'étiquette que l'on s'emploie à me coller dessus.

tout autant l'on doit admettre que le symbole du Christ soit, pour moi, un triste contrepoint à un corps masculin.

Comme c'est triste de vénérer à ce point le corps masculin et de devoir ramener absolument tout au corps, faut-il être à ce point оЬséԁé ? Le corps martyrisé du Christ n'est certes pas un objet sехuеl que l'on peut afficher en une de magazines gays, tu devrais te questionner un peu plus Climax sur cette obsession charnelle qui te pousse à écrire de telles élucubrations.