Ah, le provençal écrit par Frédéric Mistral... Indépendamment des différends récurrents de graphie - qui ont conduit à des affrontements, qui recouvraient d'autres attitudes idéologiques, dans un mélange souvent peu heureux, car obscurcissant l'affaire -, oui, indépendamment des différends existant entre mistraliens et Institut d'Etudes Occitanes (conflits parfois neutralisés, ou très apaisés, comme en Gascogne, avec les revues Reclams et "Per Noste - Païs Gascons"), cette langue a produit au moins deux ou trois chefs-d'oeuvre : "Miréio" et le poème sur le Rhône.
Pour ma part, il y a déjà vingt ans, j'ai suivi les cours du Collège d'Etudes Occitanes, par correspondance ; et je n'ai jamais regretté de pouvoir lire tant les tгоubadours que des auteurs plus contemporains, comme Bernard Manciet, Robert Lafont, Pèire Bec, ou les ouvrages publiés dans la collection "A Tots" de l’Institut d'Etudes Occitanes.
Tiens, j'en profite pour rappeler que des livres en langue occitane, dans ses différents dialectes (provençal, limousin, languedocien, gascon, nord-alpin) sont diffusés par IDECO dont voici le lien асtіf (vous pouvez acheter par correspondance) :
http://ideco-dif.com/