C'est du vécu : dans les chants d'amour, il y a aussi le dépit.
Eh bien, le dépit va s'exprimer ; il y a droit !
- Me voici prêt à beaucoup donner, on me chauffe, et puis je ne sais quelle mère (il a aussi au moins un frère) se fracture une cheville durant le voyage aller de mon gars que j'attends, il se précipite aussitôt - trajet retour - par le TGV vers Paris : je ne l'aurai jamais vu, après deux mois d'échanges intenses. Rideau, plus de communications !
- J'invite un gars chez moi, une semaine, il veut bien ; voilà que son père va mal (ses jambes enflent) ; le fils (il y a aussi au moins un frère) doit faire signer au père qu'il désire être incinéré ; oh il faut un mois pour un contrat-obsèques ; le garçon me dit n'aller chez ses parents que dans huit jours, eh bien "Passons-les ensemble", ou même deux ou trois jours : je n'existe plus et ne reçois plus de réponses. Rideau !
Alors les fleurettes
et les bluettes, ça suffit ;
ça va saigner !