- 22 septembre 2012 à 23:01
En hommage aux paysans pauvres, les "cafoni", de Fontamara.
Noire est la nuit et le Ciel n'a pas de fenêtre
Par où ce Dieu prêché aurait pu décevoir
La fourbe, les роmреs et les brûlants ostensoirs,
L’appareil de pourpre où des prêtres à des êtres
De puissance et de gloire en viennent à paraître
De simples ustensiles offerts à leurs pouvoirs ;
Noire est la nuit sans fond, et dorment en leurs manoirs
De terre recuite une théorie de spectres
Avant l'aube levés, à la lumière allés,
Un crouton frotté d'ail dans leur sac tгапspercé,
Le courage repris aux forces de la nuit,
Pour mettre un pied devant l'autre dessus les sentes ;
Et à leurs côtés marchent , effleurant, qui les hantent,
Ceux qui les précédèrent, et ceux qui ont suivi.