[Résumé de l'épisode précédent : Aux nuits bleues de Steven il y a des éclairs !]
Aux réveils de Steven, exact voilà un sеіп,
Et au bout de ce sеіп, il y a un pépin,
Où il perle des gouttes éclatantes de lait ;
Et c'était déjà hier, le temps qui s'en allait
Par la fuite des jours, qui éclipsés se suivent
Et laissent au souvenir l'instinct d'une autre rive.
Un monde enfantin à la croisée des regards
D'une mère épanchée, une goutte en la mare :
Tout comme une ramée de pigeons envolés,
Comme une ombre diaphane au crépusсule allée,
Comme une sirène aux sourcils silencieux,
Comme un embrassement qui le cœur nous resserre,
Comme un passé futur qui a perdu son erre.
Au royaume enfantin, Steven se promenait,
Titubant, vacillant, ivre d'un père quiet
Qui lui caressait les cheveux dans la dorure
Effeuillée d'un livre au long cours des signes mûrs
Et alourdis de significations adultes,
Alors que Steven au gré de ses catapultes,
De ces signes noircis faisait de beaux oiseaux,
Des qui se pourchassaient, s'épiaient dans les roseaux,
Des qui s'envolaient à tire-d'aile et pépiaient
Comme un orage silencieux et qui partaient,
En le laissant aux ԁоіgts perplexes de ce père
Aimant mais tellement anxieux de moutons,
De brebis, de troupeaux, que Steven aux tréfonds
De son cœur, en conçut sa première colère,
Le premier désespoir de son âme de mioche,
Ce qui plus tard - l'aigreur ne ratant pas le coche -
Ferait des silences entre le père et le fils,
Mais restons-en là, nous allons perdre le fil !
(A suivre ...)