Sujet de discussion : Aux sources de la Musique Populaire du Maghreb
sergeclimax69007
Membre suprême
4 juillet 2011 à 21:59
Je ne suis pas un spécialiste.
Un genre musical est au confluent de divers sons et divers chants ; Il n'empêche que parmi les ancêtres qui ont permis et fait naître la Musique Populaire du Maghreb, il y a eu entre autres ces voix de femmes, et ces voix d'hommes de la musique arabo-andalouse, ces voix qui viennent de ce que l'histoire marâtre a tranché en deux (mais au prix de quelles simplifications et de quelles "puretés" fascistes) ces voix souverainement à la fois juives et arabes.
Ces voix qui comme un Abraham Serfaty au Maroc ( juif marocain communiste mis dans des prisons telles le mouгоir de Tazmamart par le potentat Hassan II) n'ont jamais choisi une partie de leur être contre une autre partie, indissolublement et irrévocablement arabo-juives ou judéo-arabes.
Et aussi ces voix qui ne chantent pas en arabe tant l'arabe n'est pas la langue unique ni du Maroc, ni de l'Algérie, ni de la Tunisie, ces voix qui chantent irrévocablement en tamazight.
Le Maghreb peut être fier de la diversité de sa civilisation et d'avoir été un lieu d'aussi belles floraisons
sergeclimax69007
Membre suprême
4 juillet 2011 à 23:16
La complexité (fruit de l'histoire) de ces identités d'hommes et de femmes indissolublement juifs, et de culture et de langue et de coutume arabes, et pour certain(e)s tout aussi bien de langue et de fondation et (je l'espère pour eux) d'avenir amazighs me semblent pouvoir donner matière à réflexion et à perplexité à ceux et à celles qui voudraient fonder dans le simple fait d'être hоmоsехuеl une identité - entre autres remises en cause et en question d'identités communément bâties à force de cécités multiples quant aux divers aspects et quant aux facettes plurielles d'une vie humaine.
C'est une remarque qui n'est pas en lien direct avec ce "topic" mais je n'ai pas pu m’empêcher : Lili Boniche & Cheikh Raymond viennent donner des démentis aux simplificateurs, à tous les simplificateurs & ces démentis restent comme des bornes-témoins et des phares dans la nuit.
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