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Avec sa barbe épique faisant l'acupuncture - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Avec sa barbe épique faisant l'acupuncture
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 juillet 2016 à 00:04
    Stéphane nous plante un brun aux armes tropicales ;
    Yann incarne un châtain, ses blancheurs infernales,
    Son rictus de babines retroussées sur un rire
    Cascadant en hiver ; Léonard point n'expire

    Mais breton, il trottine avec sa barbe épique
    Faisant l'acupuncture quand turbine sa trique ;
    David est un bourdon, sa tige aérienne
    Intensément dressée fait miauler la sirène ;

    Théodule vise au Turc, au travailleur de force
    Et d'un rostre agité fouille comme un molosse
    Les cavités culières ; Anthony, c'est l'élite
    Des garçons de la haute, et du sехe il palpite

    Jusqu'aux fosses nasales ; Bernard, c'est du solide,
    En coulant le béton c'est de la dynamite
    Et puis de l'évasion ; Rudy est romantique,
    Sonnez clochettes, roulez caissons, mais hydraulique

    Son marteau-piqueur frappe ; Raphaël est une aile,
    En effleurant la fеssе il crie comme une donzelle
    Violée sur un autel ; Grégory te fusille
    D'un canon à un coup, jouissant il s'égosille

    A percer les furoncles ; Laurent est une abeille,
    Sur les rotondités il ԁоmіпе et surveille,
    Duos habet bene pendentes, électrique
    Est son sermon, urbi et orbi ; Jean-Louis cynique

    Promet montées et bielles, cependant il affale
    Au plus vite le mât ; Julien est un vrai mâle
    Fait grimper aux rideaux, fait hurler des prières,
    Fatal comme une pierre tire avec des œillères ;

    Thomas est un croyant, l'intestin il titille
    Vérifiant si c'est un homme gueulant en fille ;
    Enfin mon Tout charnu darde, pique et halète
    Jusqu'au retour de la comète de Haleyte !




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    A suivre, bien évidemment !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 22 juillet 2016 à 01:55
    Approchez, Mesdames et Messieurs,
    соuіllus magnifiques, velus suintant la sueur,
    filles qui vous rengorgez, sеіпs en montgolfières,
    dards étroits et longs, ou souches énormes
    en Ьапԁoulière, pétulants, ivrognes des eaux
    de source, lubriques austères, serpents
    muets, inquisiteurs blasés, capétiens décapités,
    cyclopes venus rien que pour voir et aveuglés,
    venez écouter d'une oreille en louche et attentive
    la seule véritable histoire humaine et commune,
    semblable et différente, répétitive et se modifiant,
    le seul hululement de douceur montant des tripes,
    le seul engourdissement qui vous soit bénéfique,
    le roman vrai et véridique unique de l'amour,
    mille fois recommencé et mille fois épuisé,
    avant qu'il ne soit de nouveau modulé :
    l'amour, l'amour, l'amour, et ses héros ;
    on excusera la focalisation un peu exclusive
    au bénéfice de la gent masculine, mais
    focalisation tellement рéпétгапte du texte
    ci-dessus, pour sûr digne des meilleures
    anthologies attisant le feu sacré et lucide
    de chez l'éditeur Jean-Jacques Pauvert !

    Amen !

    Venez, ignorants, indifférents, compassés,
    vieillards retombés en enfance, jeunes loups
    en vadrouille, et chassant le berger frémissant,
    dents d'acier, dents de lait affûtés, dents cariées,
    mâchoires prothétiques, vous n'apprendrez rien,
    mais vous saurez tout, n'est-ce pas l'essentiel ?

    Amen !

    Parties de jambes en l'air, mais non, à peine
    des esquisses avec des mots bien policées
    des gens les mieux embouchés ; à peine
    quelques vociférations, vantardises, gémissements,
    hululements, silences, gloussements ; à peine
    quelques esquisses de figures d'un classicisme
    outrancier qu'il n'y a pas de quoi casser une patte
    à un canard élevé en plein air ; évidemment, un
    canard рuсеаu élevé en batterie et méprisant
    les prairies, ça peut lui ouvrir des horizons,
    sinon à peine une récapitulation d'humanité
    diverse, pas avariée, vivante, pas momifiée,
    duos habent et bene pendentes,
    que ce soit les hommes ou les femmes,
    nous n'acceptons que les honnêtes mamelues
    frémissantes et langoureuses, l’œil sombre
    et catilinaire, les yeux incendiaires de Louise Michel
    et des pétroleuses, que Paris s'amuse un peu !

    Amen, amen, amen !

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