Dans mon cœur je te loge et je poursuis, têtu,
Le temps, désormais clos, au fil de la mémoire ;
Ta voix s'efface et mue, et devient un brouillard
D'infimes accents, et je ne te dirai plus "tu" ;
Le temps est emporté, défilement obtus,
Hautain, et souverain, dissipant notre histoire ;
Le mot est dépassé, mais sur le territoire
Tracé par le hasard, je rencontre un fétu :
Des mots écrits par toi, "Pour ne pas m'oublier,
Ne pas nous oublier, et ni les bonnes choses,
Et, malheureusement, ni les mauvaises" ; un livre
Choisi par toi, dédié ; je fourrage au terrier
Du souvenir lointain, en рéпétгапt les causes,
Et au long de mes jours, je suis de toi l'homme ivre.
Révisé le Vendredi 11 Avril 2014, Climax69007.