B. B. King ou le Blues - Musique & cinéma

B. B. King, le plus grand du blues, oui, quelle voix à donner la chair de poule. Et quel jeu de guitare !!!

Cette première chanson, je l'ai d'abord entendue dans la version qu'il a enregistrée lors d'un concert donné à des prisonniers (enregistrement bien connu ; c'était le concert, si ma mémoire est bonne, à "Cook County Jail", aux États-Unis d'Amérique du Nord) : elle était déchirante. Elle ne m'a jamais quitté.

Et, encore une fois, peut-être suis-je en train de vivre de souvenirs, sans doute suis-je peu au courant du nouveau (et grande est mon ignorance, oui), mais B. B. King méritera toujours un hommage ému.

Plénitude de la musique, plénitude de sa musique.



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Autre version de "The Thrill is gone" :




Plus posée, plus lancinante peut-être, avec un jeu de guitare très subtil, une version qui ne force pas la porte des sentiments, qu'il faut écouter avec attention pour s'en рéпétгег ; et le сhагmе vient, il advient vers la quatrième minute, là je suis saisi, et je me demande comment cela va finir, tandis que des sons s'attardent légèrement ; à la septième minute "I'm free, I'm free, baby" ; des remerciements, la fin du concert, mais cela perdure, le fil n'est pas perdu, il s'étire, ce fil mélodieux, le Blues joue avec le temps, avec mon attente d'une explosion soudaine qui serait intempestive ; les cordes des guitares titillent avec douceur les cordes cordiales de mon cœur.