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Bée, béante, la Ьоuсhе, en son cri bégayé ; (...) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Bée, béante, la Ьоuсhе, en son cri bégayé ; (...)
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 février 2013 à 21:27
    Bée, béante, la Ьоuсhе, en son cri bégayé ;
    Sourd, sourdement, le son, dans ses leçons futiles ;
    Hurle, huant, le chat-huant, à ces chutes qui filent ;
    Choit, charroyant, le ciel, en ondes balayées ;

    Pousse, poussif, le vent dans les sentes frayées ;
    Fuit, futile, le feu aux futaies qui oscillent ;
    Passe, impassible, un pas dans nos passées idylles ;
    Échoué, chu, l'écho chuinte un timbre essayé ;

    Puis nos amours enfuies ont des saveurs de miel
    Pesant, poisseux, pétri comme larmes de fiel,
    Empoissé d'amertume, empesé pour le pire,

    Mots défaits dans leurs fils, effilant leur empire,
    Mots, mordus de remords, au printemps mort dédiés,
    Mots, caves, évidés, par le vide striés.
  • peter_pan Membre émérite
    peter_pan
    • 23 février 2013 à 21:28
    Trés jolieJ'aime bien ce poéme climax
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 février 2013 à 21:46
    Marron glacée, c'est inattendu que cela te plaise, parce que le fait d'affronter le vide, le bégaiement, les sonorités qui s'épuisent à résonner - bref, le nihilisme - et d'approcher de ces états pour le moins dangereux et poisseux, avec les moyens très anciens des grands rhétoriqueurs qui ne lésinaient pas sur la rime équivoquée, sur les allitérations jusqu'à la perte du sens et jusqu'à la prise du sens dans la glace des sons, en général, ne suscite aucune approbation, mais davantage un recul et une condamnation.

    Mais pourquoi ne devrions-nous pas dire, aussi, ce que nous côtoyons, les abîmes et les absences de significations et nos impuissances ?
  • grifounet Membre élite
    grifounet
    • 23 février 2013 à 22:41
    Marron glacée, c'est inattendu que cela te plaise

    Je ne comprends pas toujours certaines poèmes, qui n'ont de poème que le nom; Il faut arrêter d'écrire des incongruités absurdes, et il y en a toujours qui font croire qu'ils les apprécient. On sait qu' "un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire" , ce n'est pas moi qui l'auteur de cette citation;

    Arrêtez de faire de poèmes quasi incompréhensibles. Vous vous foutez carrément du lectorat qui a droit au respect ! Je me demande si leur auteur même, les comprend !
  • grifounet Membre élite
    grifounet
    • 23 février 2013 à 22:45
    é ;


    Mots défaits dans leurs fils, effilant leur empire,
    Mots, mordus de remords, au printemps mort dédiés,
    Mots, caves, évidés, par le vide striés.

    En dépit des fautes d'orthographe, cette dernière strophe est complètement incompréhensible. J'aimerai bien que son auteur en commente la signification. Ce sera utile à nous tous.

    Arrêtez de juxtaposer des mots et des mots, vous créez un néant langagier qui n'est que mort réelle du français et cela em.... le lecteur.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 février 2013 à 23:22
    "INCONGRUITÉS ABSURDES" : JUGEMENT AU NOM D'UNE CONCEPTION DU LANGAGE QUI A ÉTÉ BLESSÉE.


    Puisqu'il faut une amorce d'explication de texte, la voici :


    "Mots défaits dans leurs fils, effilant leur empire,
    Mots, mordus de remords, au printemps mort dédiés,
    Mots, caves, évidés, par le vide striés."


    - Ce poème est écrit à la limite où le sens et le son se disjoignent.
    C'est à dire que le son a tendance à apparaître vide de sens, et à se susciter en des cascades apparemment gratuites d'allitérations et de paronomases (de sons approchants).

    Les mots dissous dans leurs fibres (ou leur essence, leur signification), oui, "effilent leur empire", ou si l'on préfère, "amincissent, réduisent leur empire, perdent de leur puissance", celle de tous les mots qui est d'avoir un sens bien défini et délimité, et assignable.

    Ces mots-là sont blessés par un effet très commun, celui de ne pouvoir dire avec joie et pleinement, sans hésitations : je rappellerai qu'un "remord", en terme d'écriture, signifie une correction, une biffure.

    Ces mots-là sont avortés, et ils ne peuvent dire que des saisons apparemment belles, mais de néant : ils se destinent donc à un printemps qui n'est plus, à un printemps mort.

    Et l'on arrive à ce qui est le non-sens d'un langage : des mots vidés de leur substance, des mots qui sont marqués par le fait d'avoir côtoyé le vide ; et ils sont striés par le vide.

    ---- Contrairement à ce que vous pouvez croire, Grifounet, ce texte - qui vous hérisse -, ne se contrefiche pas du lecteur, dans le sens où son sujet est PRÉCISÉMENT le non-sens et les limites du langage signifiant.


    Vous savez, la prétendue transparence immédiate des textes n'est qu'un faux-semblant : il n'y a que des textes auxquels nous sommes plus ou moins habitués par une tradition, qui n'est jamais une mais multiple. Désolé pour vous, si vous n'en fréquentez qu'une seule : celle du réalisme où il y a un mot pour un objet, un mot pour une sensation, et surtout pas d'obscurité, de clair-obscur, de double-sens, ...

    Et le néant, dans tout ça ?
    Est-il permis de le dire ?

    - Ceci dit, Grifounet, votre réaction est intéressante !!!
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 février 2013 à 23:31
    é ;


    Mots défaits dans leurs fils, effilant leur empire,
    Mots, mordus de remords, au printemps mort dédiés,
    Mots, caves, évidés, par le vide striés.

    En dépit des fautes d'orthographe, cette dernière strophe est complètement incompréhensible. J'aimerai bien que son auteur en commente la signification. Ce sera utile à nous tous.

    Arrêtez de juxtaposer des mots et des mots, vous créez un néant langagier qui n'est que mort réelle du français et cela em.... le lecteur.

    Où voyez-vous les fautes d'orthographe ; il n'y en a pas une seule ; "dédiés" s'accorde avec "Mots" ; "mort" s'accorde avec "printemps" ; "striés" comme "caves" et "évidés" s'accorde avec "Mots".

    Et, encore une fois, n'a-t-on pas le devoir d’affronter le néant et de traiter autre chose que des fleurettes ?

    Vous savez, si je compte mes quarante-trois textes sur ce site depuis novembre dernier, tous ne sont pas de cette manière-là, celle - toutes proportions gardées !!! - des grands rhétoriqueurs (les poètes qui sont venus avant Clément Marot), celle de la fatrasie (qui pousse le non-sens bien plus loin, dans des proportions inégalées ici) et celle du bruitisme (qui, lui, ne s'accorde que la liberté des sons, sans aucun égard au sens d'une langue humaine déjà constituée) : alors, voyez-vous, même si je bousсule la syntaxe, et que le sens ne coule pas de source, j'ai des prédécesseurs, bien plus considérables que moi.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 23 février 2013 à 23:56
    Oui, je juxtapose des sonorités, mais je prends garde à ce que du sens surgisse, malgré tout.

    La sonorité commande, mais le sens a le dernier mot.
  • chris44 Membre pionnier
    chris44
    • 24 février 2013 à 22:51
    Marron glacée, c'est inattendu que cela te plaise

    Je ne comprends pas toujours certaines poèmes, qui n'ont de poème que le nom; Il faut arrêter d'écrire des incongruités absurdes, et il y en a toujours qui font croire qu'ils les apprécient. On sait qu' "un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire" , ce n'est pas moi qui l'auteur de cette citation;

    Arrêtez de faire de poèmes quasi incompréhensibles. Vous vous foutez carrément du lectorat qui a droit au respect ! Je me demande si leur auteur même, les comprend !

    Prendre à témoin le lectorat lorsqu'on est soi même un posteur compulsif, c'est un comble. Un peu l'hopital...mais tu connais la suite

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