Sujet de discussion : Big Mama Thornton, la féminité du blues !
climax007
Membre élite
11 novembre 2017 à 15:27
Je n'ai rien à écrire d'elle ; je pense que c'est ici que j'ai découvert Big Mama Thornton, ignorant que je suis des beautés ! Oui, grâce à PIFOU : merci, Pifou !!!
Voilà une femme, voilà une voix puissante et convaincante, voilà de la féminité et de la félinité, voilà la grâce des sentiments influée chez les autres humains bien des décennies après la disparition corporelle de la chanteuse, voilà le lamento tonique du blues, voilà comment l'on vague dans les nuages avec les deux pieds posés sur la terre !
pifou
Membre suprême
11 novembre 2017 à 15:40
Tu la connais peut être a cause de moi . sur un topic j'ai partage la chanson qui l'a faite reconnue comme une chanteuse de blues numéro 1 au hit. elle a touche 500 dollars pour cette chanson et est morte dans la misère
climax007
Membre élite
11 novembre 2017 à 16:28
C'est exactement cette histoire, Pifou, qui m'avait frappé ; je te remercie de me la remettre en mémoire & de la répéter pour d'autres : un tel talent, une voix si ргоfопԁе - рutаіп, рutе borgne !!! -, réduite à la misère !
Pifou, tu es un ange du blues !
pifou
Membre suprême
11 novembre 2017 à 16:30
En réponse au message de climax007 :
C'est exactement cette histoire, Pifou, qui m'avait frappé ; je te remercie de me la remettre en mémoire & de la répéter pour d'autres : un tel talent, une voix si ргоfопԁе - рutаіп, рutе borgne !!! -, réduite à la misère !
Pifou, tu es un ange du blues !
a ton service je te donne des cours de blues si tu m'apprend a comprendre la poesie
climax007
Membre élite
11 novembre 2017 à 21:32
Je crois, Pifou, qu'un homme sensible au blues comme toi a toutes les qualités nécessaires pour s'ouvrir à DES poésies, diverses par leurs buts, leurs procédés, leur esthétique, leurs provenances géographiques, les régions mentales qu'elle s'autorisent à explorer, les langages qu'elles mettent en œuvre (niveaux de langage, ponctuation ou pas d'où des continuités immenses dont nous n'aurons jamais que des extraits ou bien des aridités ponctuées à chaque pas et résonant comme un puits sans fond après l'autre, ...)
Je crois que tu te sous-estimes, parce que tu ne comprends pas de suite ; or, s'il y a une attitude à abandonner, au risque de la frustration, c'est bien cette saisie logique et immédiate du sens qui devrait tomber avec clarté et sans ambiguïté ; il importe beaucoup de laisser patienter en soi les mots, de les laisser se déployer, de les envisager comme s'ils venaient à toi pour la première fois, le poète a toujours cette prétention folle de créer un monde unique et inédit jamais apparu sous cette forme grâce aux mots et aux espaces blancs de la page.
Pifou, je souligne : il y a des poésies, surtout en une époque où les grands mouvements artistiques ne ԁоmіпепt pas en imprimant leur marque ; il y a donc, sinon une polyphonie (qui impliquerait un déploiement à partir d'une source commune) une ample variété qui peut tourner au chaos des langages abscons et tellement particuliers que seul l'auteur en a l'usage et la clé.
Néanmoins, je ne puis te cacher que chaque texte exige, prose, vers, une disposition destinée à lui seul, pour le radiographier lui seul !
Car ce qui distingue "la poésie", c'est la mise en jeu du langage, le refus de la signification donnée obligatoirement par l'usage commun, c'est la prise de possession de ce qui est commun pour construire au-delà pour tous une communauté de langage des images, des fапtаsmеs, des étonnements, des horreurs, des balbutiements, des mots non asssurés par leurs définitions dans les dictionnaires !
Pifou, bises à toi, généreux amateur du blues !
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