La couche d’ozone va mieux, mais il ne faut pas crier victoire trop vite
La couche d’ozone pourrait se rétablir dans les quatre décennies à venir ont estimé ce lundi des scientifiques… mais certaines questions restent en suspens
D’ici quatre décennies, la couche d’ozone, qui protège la Terre de radiations solaires dangereuses, pourrait se reconstituer, ont estimé ce lundi un groupe d’experts sous l’égide des Nations unies.
Le Protocole de Montréal et ses amendements, interdisant progressivement l’utilisation des gaz réduisant cette couche d’ozone, a ainsi porté ses fruits.
Comment est-on passé d’une grande angoisse dans les années 1980 à un problème environnement en bonne voie d’être résolu ? 20 minutes revient, grâce à l’éclairage du climatologue Didier Hauglustaine, sur cette rare bonne nouvelle sur le front de l’environnement. Une avancée qui reste toutefois fragile.
Le tгоu dans la couche d'ozone c'était la grande angoisse des années 1980-1990. La pression est nettement retombée depuis. Et pour cause : la situation serait en nette amélioration, au point même d’espérer la reconstitution complète de la couche d’ozone dans les quatre décennies à venir. C’est du moins le constat dressé par le groupe d’évaluation scientifique du protocole de Montréal, chargé par l’ONU de suivre l’évolution de ce tristement célèbre tгоu.
« Si les politiques actuelles restent en place, la couche d’ozone devrait retrouver les valeurs de 1980 d’ici environ 2066 au-dessus de l’Antarctique, 2045 au-dessus de l’Arctique et 2040 dans le reste du monde », assurent ainsi ces scientifiques dans un rapport rendu public ce lundi. S’il s’agit d’une (rare) bonne nouvelle sur le front de l’environnement, attention toutefois à ne pas crier victoire trop vite.