Intrigué par le sentiment que le public me semblait manifester, j'ai cherché les paroles:
Les nuits de Moscou (traduction)
Pas un bruissement dans le jardin
Tout ici est figé jusqu'au matin.
Si vous saviez comme elles me sont chères
Les soirées près de Moscou.
La rivière coule et ne coule pas
Toute d'argent lunaire.
Une chanson s'entend, et ne s'entend pas
Dans ces calmes soirées.
Pourquoi, ma douce, regardes-tu de côté
La tête très bas penchée ?
C'est dur d'exprimer, et de ne pas exprimer
Tout ce que j'ai dans mon coeur.
Et l'aurore déjà se fait plus visible
Alors s'il te plait, sois bonne
Toi non plus, n'oublie pas ces estivales
Soirées près de Moscou.
Rien de bien transcendant finalement, si ce n'est l'injonction finale: "Sois bonne".
Il y a donc autre chose que j'avais déjà remarqué en assistant à un ballet de cœurs Russes: Une culture, une identité qui se rejoint dans une langue, sa musique, son histoire, sa grandeur et ses malheurs; les joies et les souffrances de tout un pays.
On a, en occident, une vision assez péjorative de la Russie.
Empire dictatorial sur fond de corruption bâtit sur les ruines du communisme nucléaire…
Bien sûr, il y a des choses pas cool en Russie et le pire et le meilleur font bon ménage.
Mais l'âme Russe m'a semblé très tôt une source de choix pour ce qui est de découvrir un beau parfum d’humanité.