Cet hiver dresse en la plaine des formes sombres ;
Le vent secoue les nervures des feuilles argentées
Surnageant dans les airs et dans les eaux hantées ;
Le froid, рéпétгапt, se va glisser aux pénombres ;
Et les lueurs coupantes massicotent les ombres,
Les embrouillant avec les soies désenchantées,
Les brindilles éparses, les odeurs éventées,
Dans les foins de blancheur, les amours en décombres.
Je n'irai plus au bois, les faveurs ont quitté
Mes feuilles déployées ; mon ivresse engourdie
A ses pas emmêlés à la tristesse ourdie
Par tes mains dans l'absence ; et ton cœur irrité
Vient heurter au cercueil, frayant la radicelle
Pour soulever la tombe et m'offrir une ombelle.
Climax69007, le Lundi 20 Janvier 2014.