Tout mоп согрs fut englouti par une Ombre.
Si douloureuse ! Si silencieuse ! Si sombre !
Fut-elle. De telle que tous mes sens s’éteignirent laissant
De la fumée noire se posait sur ma peau. Mon sang
Se noircissait peu à peu et mon souffle s’épuisait…
Est-ce l’obscurité qui obscurcissait
Ma vue ou tout simplement cette Ombre ?
Perdue, délaissée… dans la pénombre
De la nuit, la peur parcourait mon âme ;
Celle qui criait silencieusement l’âme
Déchirée de l’Ombre. Elle me fit si mal
Que je hurlais sans voix de douleur. Pâle,
Maigre, intoxiquée par cet Ombre, je pleure.
Va-t-en, maudite Ombre ! Prend tous tes malheurs
Et laisse mоп согрs. Or, elle me hantait
Inlassablement. Je me blessai
Inconsciemment le corps tellement je voulus enlever
Cette lourde poussière de ma peau sèche, déchirée, brisée…
Ne puis point sauver mon âme, j’étais
Plongée dans le néant. J’aspirais
À libérer mоп согрs de cette Ombre… et…. de mon âme.
Ô lumière ! Où te caches-tu ? Pendant des heures je rame
Pour goûter à tes étincelles.
Ô toi ! douce lumière ! Soit celle
Qui libère mоп согрs, mon âme de la flamme noire
De cette Ombre saignant de tristesse noire. Puis-je voir
Enfin tes diamants
Et être ton aimant.
Cette Ombre !
Mon Ombre…