Des choses ou des êtres bougent. Pas tous.
Il y en a qui se relient par des tiges sortant de ce qui paraît constituer des appendices céphaliques.
Le plus étrange est que les autres continuent comme si de rien n'était.
Deux bâtons, ou deux barres semblent les mouvoir.
Leurs voies principales ne sont pas construites d'odeurs, mais elles sont bien tracées, bien matérielles, entre des massifs qui se distinguent surtout par des surfaces réfléchissant la clarté, des surfaces ouvertes ou fermées dont ces êtres (admettons, par hypothèse, que cela en soit) sortent et où ils rentrent.
Quand j'écris "ils" dans ce rapport, c'est aussi pure conjecture : je n'ai pas encore réussi à prélever un échantillon représentatif de ce grouillement, mais quelle pauvreté - à première vue - par rapport à nos cinq possibilités de sехuation.
Donc, ça entre, ça sort, ça disparaît en ргоfопԁеur, ça revêt du métal (ou est-ce un animal dont ils seraient les parasites et qui les engloberait ?), et dans tout ce désordre, le soleil chauffe, ça vire rouge.
Ah, un détail : j'entends un огіfісе, deux огіfісеs, trois огіfісеs qui braillent (je retranscris en langage phonétique) : "On a gagné, on a, on a, on a gagnéééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé"
Étrange répétitivité et pauvreté d'expression !
Conclusion : Bien chers amis, ce n'est pas un lieu recommandable pour nos établissements de vacances ; et même pour nos condamnés au bannissement perpétuel, il y aurait là une punition trop sévère, à les rendre fous.
Oui : rapport défavorable ; il faudra coloniser ailleurs.
Signé : Schpountz, capitaineuuuh de Vaisseau !