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Crépusсule! - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Crépusсule!
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 6 avril 2019 à 12:35
    Au gré de ce fantasque éclair du firmament -
    Le dessin, la couleur d'une fête naissante.

    Aiguisés nos cinq sens étaient sollicités:
    Senteurs, exhalaisons de l'eau, des fleurs de l'herbe
    Et de la terre humide, arôme offert en gerbe,
    Tout cela nous plongeait dans les félicités.

    Voletant alentour, cherchant avant la brume
    Le nid, le trouvant pris, le moineau s'envolait.
    Tout le monde animal, pour la nuit s'installait.
    La frêle gent ailée ébouriffait sa plume

    D'oiseau. S'invectivant, semble se chamailler.
    L'insecte vrombissait à perdre son haleine.
    Les poissons clapotaient jouant à la sirène
    Tandis qu'en la nature ils semblaient s'égayer.

    On sifflait, criaillait, pépiait, sur la branche
    Des sons dans la ramure afin de réserver
    Le siège le meilleur, qu'il fallait conserver
    Pour la chuintante ou susurrante avalanche.

    Des contours du lointain, comme dans un tableau
    Apparaissaient voilés, diaprés d'une gaze,
    En effaçant les tons et faisant table rase
    De l'Impressionnisme ou de Fontainebleau.

    Tout au loin une biche, affolée et craintive,
    Se désaltérait vite au ruisseau cascadant
    Avant d'aller se fondre en frondaisons,pendant
    Qu'un long vol de canards s'abattait sur la rive.

    Plus près de nous, bosquets et touffes frémissaient
    Aux frôlements furtifs. Les lézards et reptiles,
    Mammifères petits, tous insectes utiles,
    Apeurés. Batraciens eux aussi coassaient...

    *********

    Et, progressivement, silencieusement
    Lentement, souveraine, elle majestueuse
    Sur la scène, la nuit s'annonçait fastueuse.
    Commandant au soleil, de graduellement

    Diminuer l'intensité de sa lumière
    Et d'aller décliner au loin, à l'horizon.
    Obéissant, ԁосіlе à cette injonction,
    Le luminaire dut effacer la matière.

    Les roux, les ors, de rouge au grenat ont viré
    Le ciel, d'azur puis rose a tourné vite aux mauves:
    Maintenant violet. Après ces teintes fauves
    S'assombrit le bleu roi si souvent admiré,

    Précédant l'indigo d'une emprise astreignante
    Du manteau de la nuit. Imperceptiblement
    Les contours de l'étang ont subrepticement
    Disparu...L'onde est noire et devient miroitante.

    En salle de concert on allume en secours
    Un éclairage vert. Répondant aux étoiles,
    Ici les vers luisants un à un se dévoilent
    Afin de nous offrir leur généreux concours.

    la pénombre laissait une place pour l'ombre.
    De l'intense lumière à la faible lueur,
    Afin de préparer un rêve de bonheur,
    Le mutisme arrivait près de la berge sombre.

    L'immense et somptueux "Smorzzendo" commençait.
    Moins d'agitation,moins de bruit gigantesque
    La noirceur progressait dans ce tableau dantesque
    Et susurrant enfin le son s'affaiblissait.

    Pour percevoir, les plus tardifs noctambules!...
    Je retenais mon souffle, attentif, épiant:
    Ici,...pépiements...oiselet gazouillant
    Faiblement?... Là...peut-être... ou bien ultimes bulles...

    Un frisson m'avait fait presque tressaillir...
    Frémissements divers, soupirs...pause...silence.
    La fraîcheur de la nuit est-elle la sentence?...
    Le rêve alors lui seul venait donc m'assaillir...
  • tres-calin Membre suprême
    tres-calin
    • 6 avril 2019 à 12:42
    Tout le début de ce poème n'a pas été enregistré!
    DESOLE

    En réponse au message de tres-саlіп :

    Au gré de ce fantasque éclair du firmament -
    Le dessin, la couleur d'une fête naissante.

    Aiguisés nos cinq sens étaient sollicités:
    Senteurs, exhalaisons de l'eau, des fleurs de l'herbe
    Et de la terre humide, arôme offert en gerbe,
    Tout cela nous plongeait dans les félicités.

    Voletant alentour, cherchant avant la brume
    Le nid, le trouvant pris, le moineau s'envolait.
    Tout le monde animal, pour la nuit s'installait.
    La frêle gent ailée ébouriffait sa plume

    D'oiseau. S'invectivant, semble se chamailler.
    L'insecte vrombissait à perdre son haleine.
    Les poissons clapotaient jouant à la sirène
    Tandis qu'en la nature ils semblaient s'égayer.

    On sifflait, criaillait, pépiait, sur la branche
    Des sons dans la ramure afin de réserver
    Le siège le meilleur, qu'il fallait conserver
    Pour la chuintante ou susurrante avalanche.

    Des contours du lointain, comme dans un tableau
    Apparaissaient voilés, diaprés d'une gaze,
    En effaçant les tons et faisant table rase
    De l'Impressionnisme ou de Fontainebleau.

    Tout au loin une biche, affolée et craintive,
    Se désaltérait vite au ruisseau cascadant
    Avant d'aller se fondre en frondaisons,pendant
    Qu'un long vol de canards s'abattait sur la rive.

    Plus près de nous, bosquets et touffes frémissaient
    Aux frôlements furtifs. Les lézards et reptiles,
    Mammifères petits, tous insectes utiles,
    Apeurés. Batraciens eux aussi coassaient...

    *********

    Et, progressivement, silencieusement
    Lentement, souveraine, elle majestueuse
    Sur la scène, la nuit s'annonçait fastueuse.
    Commandant au soleil, de graduellement

    Diminuer l'intensité de sa lumière
    Et d'aller décliner au loin, à l'horizon.
    Obéissant, ԁосіlе à cette injonction,
    Le luminaire dut effacer la matière.

    Les roux, les ors, de rouge au grenat ont viré
    Le ciel, d'azur puis rose a tourné vite aux mauves:
    Maintenant violet. Après ces teintes fauves
    S'assombrit le bleu roi si souvent admiré,

    Précédant l'indigo d'une emprise astreignante
    Du manteau de la nuit. Imperceptiblement
    Les contours de l'étang ont subrepticement
    Disparu...L'onde est noire et devient miroitante.

    En salle de concert on allume en secours
    Un éclairage vert. Répondant aux étoiles,
    Ici les vers luisants un à un se dévoilent
    Afin de nous offrir leur généreux concours.

    la pénombre laissait une place pour l'ombre.
    De l'intense lumière à la faible lueur,
    Afin de préparer un rêve de bonheur,
    Le mutisme arrivait près de la berge sombre.

    L'immense et somptueux "Smorzzendo" commençait.
    Moins d'agitation,moins de bruit gigantesque
    La noirceur progressait dans ce tableau dantesque
    Et susurrant enfin le son s'affaiblissait.

    Pour percevoir, les plus tardifs noctambules!...
    Je retenais mon souffle, attentif, épiant:
    Ici,...pépiements...oiselet gazouillant
    Faiblement?... Là...peut-être... ou bien ultimes bulles...

    Un frisson m'avait fait presque tressaillir...
    Frémissements divers, soupirs...pause...silence.
    La fraîcheur de la nuit est-elle la sentence?...
    Le rêve alors lui seul venait donc m'assaillir...

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