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D'Arc et de France je suis : vie parallèle - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : D'Arc et de France je suis : vie parallèle
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 9 mars 2016 à 11:30
    D'Arc et de France je suis ; j'entends entre les cuisses les oiseaux qui font leurs niches ; quant au Gabriel, il veut toujours me faire des attouchements avec ses plumes rectrices ; il me saoule - encore une fois - avec le coup de l'Annonciation.

    J'entends beugler, à s'en péter les muscles suspenseurs des bourses, le vieux Monsieur - du genre œil tourné vers le ciel, comme le poisson crevé par la marée noire : ni plus ni moins, je dois sauver - il me saoule - la perdition de la France ou quelque chose du genre.

    Je laisse gémir ; je joins les mains au plus haut, pour vérifier si le Gabriel lève quelque chose, malgré la blancheur maigrichonne du corps.

    Les petits frères me montrent leurs spaghettis trop cuits, je leur montre le chat : échange de bonnes manières ; je suis "charitable", on me le répète assez : les sаlорiots vont se plaindre à la maman !

    Je me communique avec le ciel, les voix me picorent entre les jambes, les revenants me jouent la comédie et ils rigolent, les bouffons !

    Les moutons me broutent et me râpent la coquille Saint-Jacques.

    Le Cauchon me demande pourquoi je prends les habits de l'homme - "au mépris de la modestie honnête de la femme" (moi, j'entends le mot "femelle" lui suinter dans le groin, à ce gras-double) - ; les flammes me lèсhеnt et me passent à la poêle le bijou de famille.

    Je ne sais plus où j'en suis !

    Les parents m'ont montrée au docteur et au Psy-Cause ; il paraît que j'ai la puberté "perturbée et trop hormonée" ; je suis trop parallèle à moi, j'ai le cerveau qui louche ; et "je m'habite pas suffisamment mon moi", de temps à autre seulement j'y suis pour tout le monde et moi de même.

    Si je leur disais que j'ai des сhаlеuгs à en cramer - hop, l'allumette, et crac, on se réchauffe, c'est fini ! Mais, je voudrais essayer avec un autre que le Gabriel, plus instrumenté, et puis il y a la Sainte Catherine qui me fait du plat, avec son air ambigu de nitouche, à ne pas savoir si c'est midi ou minuit

    Si je leur lâchais le morceau à tous, aux parents, à Gabriel, aux moutons, au chat, à la Catherine, au Psy-Cause, ils me mettraient en observation.

    Dire qu'ils Ils ne savent même pas que j'ai des ailes pour me jeter du quatorzième étage et planer avec le Gabriel, le pauvre écouillé ; on monterait ensemble en plein ciel jusqu'au soleil les yeux droit devant, les mains prises l'une dans l'autre.

    PCC de la glossolalie - en pur français -
    de Jeanne d'Arc, ma sœur parallèle :

    serge-herv007
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 9 mars 2016 à 11:48
    Il paraît que ça va passer, "avec l'âge", mais j'ai tous les âges, et ça me saoule à l'avance de vieillir : c'est tellement prévisible.

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