Son corps était dessous le manteau, dévoilé,
Flottant sous le plein ciel, libre sous le nuage,
Dans le rien à la tâche, dans l'espace à la nage,
Lâchant une apparence, mon silence étoilé ;
A peine une lueur, à peine un maigre été,
Le vague appareillant, la poussette en voyage,
Cadeaux de la famille dessous un emballage,
Un moment suspendu, et tu auras été.
L'amour est bien léger, au vent il ne résiste,
En sentiments passants persistants il insiste ;
Sur la nuque un Ьаіsег, un sourire esquissé,
Quelques mots délaissés, quelque parfum glissé,
Et une absence instante, par instants plus obscène :
Un mordillement lent, te voici à la peine.
Samedi 6 Juin 2015.
Climax69007