Dans les ombres éparses, il y a ton visage
Parsemé, effacé, dont les traits pointillés
Esquissent une éсume à mes yeux dessillés,
La mémoire ultime atteint au dernier rivage ;
Il n'est aucun retrait pour remettre à la page
Un souvenir distrait, des sentiments noyés
Par les brumes douteuses, il n'est point de foyers
Pour un soleil couchant, le temps anthropophage
A les allures vives d'un oiseau épervier ;
Et tout l'ambre mielleux dedans la transparence
Garde brins et insectes, point l'amour en instance
A la poste restante du courrier pétrifié ;
De ton regard figé à peine est-il la trace
Dans mon cœur arrêté - fugitif que j'embrasse.
Climax69007.