Thomas Azié, qu’Aleiks nous avait fait découvrir, sort son premier album "Hylas" aujourd’hui. Le romantisme pop y côtoie la techno froide avec une voix chargée d'émotions.
"J'aime le contraste dans ma musique : le froid et la сhаlеuг, l'agressivité et la douceur, l'analogique et l'électronique, la mélodie et la rigidité de la techno allemande. Je joue constamment avec ces idées et je les fais entrer en conflit", explique le musicien.
"Quand je suis arrivé à Berlin, j'ai vu tous ces trucs post-modernes, ces gens qui faisaient de l'art à partir d'ordures. La ргоfопԁеur et la beauté me manquaient dans l'art et la musique, je voulais de vraies émotions. Cela m'a forcé à être différent, je me sentais le dos au mur". Berlin est devenue un personnage à part entière de sa musique, symbolisant le thème du changement au coeur d'"Hylas".
Estimant que le "plus grand défi d'un artiste aujourd'hui est d'avoir trop d'options", Thomas Azier s'est fixé des règles strictes pour son premier album : "pas de guitare, pas de son créé par ordinateur, pas de sample, n'utiliser que l'usine". L'"usine" en question est une fabrique de cloches est-allemande, désaffectée et transformée en studio. "On entend sur le disque la réverbération naturelle de la musique dans ces halls immenses, le bruit des ascenseurs. Comme Berlin, le lieu est devenu un personnage d'Hylas", ajoute-t-il. Francetvinfo
L'album est à découvrir sur iTunes
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