La mort n'est nullement une inconnue; on ne veut juste pas la regarder…
Sinon, elle est notre entourage familier:
Dans la nature qui nous environne.
Dans la nourriture que l'on ingère.
Dans ceux qui nous quittent.
Puis, vient la nôtre…
Une vieille connaissance qui, après nous avoir caressé les cheveux pendant longtemps, vient nous embrasser.
La vie cède sa place à sa sœur, la mort.
Avant cela, elle lui a préparé le terrain, fait son lit.
Elle arrive enfin, en point final.
Quoi d'anormal là dedans, finalement
Juste un jour que l'on commence et que l'on ne finit pas.
Le jour où la pensée s'efface et il ne reste plus qu'un peu de matière, vite rendue à d'autres applications.
La vie, la mort, dans un tout où rien ne se crée ni ne se perd, n'est que péripétie.
Parenthèse qui nous fait exister puis expirer.
Tour de manège sans роmрon à attraper.
Mais, puisque le manège existe, faisons notre tour, avec joie et, quand il s'arrêtera, partons avec l'idée d'une place que l'on laisse pour qu'un autre s'amuse…