Décapités ou couchés les mâles passent ! - Le "Blabla" bar

Dans le défilé des petites images de cette petite lucarne sur le monde des hommes, des mâles sont déjà passés à la coucherie en évitant le temps des prémisses.

Ah, on nous en promet, mais peu de promesse sont tenues par ces lascivités.

Vous vous donnez au regard, c'est votre image que vous donnez, rien de plus.

Vous passez donc couchés, photos horizontales.

Personne n'a encore tenter de nous fourguer un soixante-neuf toute Ьоuсhе ouverte à léсhег le vide que viendrait remplir un sехe comme un champignon atomique.

Ou alors, vous passez habillés de pectoraux, c'est votre seule fourrure, avec l'esquisse du bout de votre mâchoire.

Une apparente proximité, la chair est déjà dévêtue, ce n'est plus le temps des prémisses, il nous faut passer à l'action, et quand nous pensons vous étreindre c'est Narcisse que nous attrapons, à peine le reflet d'un corps qui s'admire.

Vertiges des amours instantanées et déjà avortées.

Ah j'oubliais, l’histoire a ses mystères, eh bien ici nous avons des répétitions de la grande histoire, vous croyiez enterré l'homme au masque de fer enfermé incognito à la Bastille et ne découvrant jamais son visage, vous vous trompiez, la Bastille est toujours debout et l'on a donné quartier libre à l'homme au masque de fer qui vient ici batifoler et de plus à de multiples exemplaires, le соԛuіп, l'enfermement ça vous porte sur les sens au pont que des milliers de sosies anonymes ne sont pas suffisants pour étancher sa soif de mêlées sепsuеllеs.

Ici nous avons la version en bleu pâle, toujours gaillarde, pas du tout trépassée, l’œil dans toute sa vigueur et sa fraîcheur tellement que nous avons l'illusion de recevoir un regard.

Vertiges des amours instantanées et déjà avortées.

Et si nous enlevions les masques ?
Rien dessous ???
Peut-être !

Ah celui que je préfère, car il satisfait mon fétісhіsmе du poil : dépoitraillé, c'est un détail, mais cette naissance bleutée de la barbe, ce poil qui se lève et s'épaissit, autour de cette Ьоuсhе dont on hallucine les contours supérieurs, cette virilité piquante qui nous tend la perche comme un porc-épic tend ses pointes, le cœur en est troublé.

Vertiges des amours instantanées et déjà avortées.

Finalement, avec cet étalage des chairs,

la seule différence entre Ton Gay

et la restauration rapide, le "fast-food"

c'est qu'ici tout est dans la photo

et que nous n'avons rien à nous mettre

sous la dent, pas même l'ombre d'un poil !

That's all, folks.

Dans l'ordre de la chronique des jours ordinaires !



--- Mesdames, ce n'est pas que vous ne раssiez pas aussi, et que la mixité de ce site ne m'agréerait pas (au contraire), mais vous me donnez moins à rêver, c'est là ma tendance majeure mais non absolue !

L'art du paraître ici se combine avec les raffinements de la sincérité : l'authenticité, donnée à voir et qui repaisse les yeux des admirateurs potentiels et des amoureux toujours éconduits pour ses constituer un club de fanatiques, cette authenticité est l'objet de soins attentifs pour la composer.

Prendre une pose qui donne l'illusion d'avoir été saisi à son insu ou à un moment très intense de grande vérité de soi-même : chasser de sa mine toute ombre de tristesse car on n'est pas ici "pour se prendre la tête" (slogan très répandu dans la maison) ; se donner des allures qui font accroire une spontanéité honnête et sans dissimulation.

Ainsi est le jeu avec ces étranges morceaux de lumières figées que sont les photographies-portraits.

Ainsi en va-t-il de nos amours instantanées et de suite avortées.

C est beau un catalogue. ... Mais mieux c est avoir le produit dans ces mains ...

Une photo .. N est finalement que de la pub ....rien d autre !!!

Tu ne fais pas rêver les femmes non plus! Toc! :p

Pourtant, Lessismore, j'aurais espéré des fапtаsmеs féminins aussi, mais bon !

Shalom ! Salam !