En réponse au message de metal :
Bonjour,
Merci Ygg de la clarté de ton post.
Même si d'un coup de baguette magique l'ensemble d'un sujet complexe ne soit pas résolu, c'est en ouvrant le débat que les choses progressent.
Le côté thérapeutique est, en ce qui me concerne, ce qui me sensibilise le plus.
Au vu de ces vastes effets bénéfiques dans des fenêtres bien problématiques de la douleur de maladie actuellement traitées avec difficultés et avec des résultats moindre alors qu'il semblerait que le cannabis sous forme non brulée, non récréatif ^^, serait d'un apport important
En réponse au message de yggdrasil :
Le problème est que les intervenants politiques ne replacent pas le débat dans la perspective qui est la sienne.
Faisons attention. Dépénalisation n'est pas synonyme de légalisation.
Si l'on se contente de dépénaliser, on n'empêche pas les dealers de vепԁге leur came. C'est simplement renoncer à poursuivre en justice les vепԁеuгs et les consommateurs, si c'est n'est sur le terrain du travail dissimulé, et de la fraude fiscale.
Une légalisation revient à maintenir une pénalisation pour la vente hors filières officielles. Cela va-t-il empêcher le deale ? Pas nécessairement...
Un vепԁеuг officiel achète le cannabis, il loue un local commercial avec tous les frais annexes que cela implique, il reverse une TVA lourde à l'État, il paie des charges sociales pour ses employés éventuels, et son bénéfice sera imposable au titre de l'impôts sur les sociétés. Etc.
Le prix de vente prendra en compte tous ces frais. L'écoulement du cannabis légal sera-t-il plus intéressant pour le consommateur que le cours du marché noir ? Rien n'est moins sûr !
Un filière légale permettrait, toutefois, d'écouler :
- une résine qui ne serait pas coupée avec des sаlореries (certaines plaques de shit sont très largement coupées, si bien que la proportion de résine est assez faible)
- des têtes de beuh qui ne seraient pas traitées avec des engrais et des pesticides trop dangereux (sur le marché noir, on est très loin de la petite beuh locale produite avec l'installation hydroponique dans le garage de tata Cathy, depuis son retour de Woodstock).
En outre, une légalisation ouvrirait la porte au cannabis thérapeutique.
Il ne faut pas imaginer, non plus, que le trafic de cannabis (sous toutes ses formes) soit la seule raison pour laquelle on se tire dessus au calibre 7,62, dans les quartiers-nord. Le phénomène de la violence et du Ьапԁitisme est beaucoup plus complexe ; il ne se résume pas au shit et à la beuh.
L'économie parallèle et la violence qu'elle provoque demeurent des conséquences. Or, empêcher les conséquences ne permet jamais de faire disparaître les causes. Le marché noir est plastique et polymorphe, il change de forme ; il s'adapte. Et la violence est loin d'avoir le marché noir pour vecteur unique et nécessaire d'expression.
Et encore ! Je vous fais grâce du débat de santé publique.
En réponse au message de lessismore :
Ce qui est amusant c'est de voir que par delà le monde, les interdictions sont différentes, et les visions sur les ԁгоguеs diamétralement opposées
En réponse au message de yggdrasil :
Le problème est que les intervenants politiques ne replacent pas le débat dans la perspective qui est la sienne.
Faisons attention. Dépénalisation n'est pas synonyme de légalisation.
Si l'on se contente de dépénaliser, on n'empêche pas les dealers de vепԁге leur came. C'est simplement renoncer à poursuivre en justice les vепԁеuгs et les consommateurs, si c'est n'est sur le terrain du travail dissimulé, et de la fraude fiscale.
Une légalisation revient à maintenir une pénalisation pour la vente hors filières officielles. Cela va-t-il empêcher le deale ? Pas nécessairement...
Un vепԁеuг officiel achète le cannabis, il loue un local commercial avec tous les frais annexes que cela implique, il reverse une TVA lourde à l'État, il paie des charges sociales pour ses employés éventuels, et son bénéfice sera imposable au titre de l'impôts sur les sociétés. Etc.
Le prix de vente prendra en compte tous ces frais. L'écoulement du cannabis légal sera-t-il plus intéressant pour le consommateur que le cours du marché noir ? Rien n'est moins sûr !
Un filière légale permettrait, toutefois, d'écouler :
- une résine qui ne serait pas coupée avec des sаlореries (certaines plaques de shit sont très largement coupées, si bien que la proportion de résine est assez faible)
- des têtes de beuh qui ne seraient pas traitées avec des engrais et des pesticides trop dangereux (sur le marché noir, on est très loin de la petite beuh locale produite avec l'installation hydroponique dans le garage de tata Cathy, depuis son retour de Woodstock).
En outre, une légalisation ouvrirait la porte au cannabis thérapeutique.
Il ne faut pas imaginer, non plus, que le trafic de cannabis (sous toutes ses formes) soit la seule raison pour laquelle on se tire dessus au calibre 7,62, dans les quartiers-nord. Le phénomène de la violence et du Ьапԁitisme est beaucoup plus complexe ; il ne se résume pas au shit et à la beuh.
L'économie parallèle et la violence qu'elle provoque demeurent des conséquences. Or, empêcher les conséquences ne permet jamais de faire disparaître les causes. Le marché noir est plastique et polymorphe, il change de forme ; il s'adapte. Et la violence est loin d'avoir le marché noir pour vecteur unique et nécessaire d'expression.
Et encore ! Je vous fais grâce du débat de santé publique.
En réponse au message de vany :
Ici on ne parle pas de dépénaliser (décriminaliser) la mari, mais plutôt de légalisation, c'était une des promesses électorales de notre beau Justin et il prévoit bien la réaliser avant la fin de son présent mandat.
Par contre, je ne crois pas que de légaliser la marijuana fera bien du mal au crime organiser, au Québec c'est ancré dans nos moeurs de faire pousser soit même son pot et d'en геvепԁге aux copains. De plus, si c'est le gouvernement qui prend en charge la revente du produit, c'est assuré que les prix vont monter en flèche exemple: la mari thérapeutique prescrite par un médecin qui se vепԁ 10$ / gr. se vепԁ 40$ pour 7 gr. sur le marché noir, il est aussi certain que les ados qui en sont de gros consommateurs n'y auront pas accès, donc ou pensez vous qu'ils iront pour sent procurer ???
D'un autre côté si sa peu créer de nouvelle entrer d'argent dans les coffres de nos gouvernement, les aider à équilibrer leur budget et en retour faire baisser nos taxes et impôts... go for it!
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