Tu évoques le monstrueux et l'irresponsable dans ton premier commentaire.
Je trouve personnellement que le monstrueux et l'irresponsable, c'est celui qui reçoit et tгапsmet ce poison.
À coté de cela, le drame existentiel de l'annonce mécanique d'un état sérologique, c'est du pipi de chat et ça m'évoque le chagrin d'un enfant de cinq ans qui vient de s'égratigner le genou.
Mais lui ou elle ont cinq ans et c'est normal.
On les prend sur nos genoux, on essuie leurs larmes, efface le sang qui perle, applique un sparadrap que l'instant d'après, il ou elle va être fier d’ехhіЬег.
Mais, en tant qu'adulte, faut se comporter en adulte ou alors, on a rien compris de la vie…
Mais je crois que le vrai pas à franchir n'est pas la question de la séropositivité mais la détection du caractère contaminant ou pas de quelqu'un.
C'est cela le truc qui réglera la question.
De cette manière, il n'y aura plus d'ostracisme entre séroneg et séropo.
Une méthode facile et peu onéreuse permettant avant chaque rapport de savoir si son partenaire ou soi-même, on est "tгапsmetteur", ce serait un progrès décisif.
Plombé ou pas, on s'en foutrait, chacun du moment qu'il est sous traitement efficace serait fréquentable et ce serait à moyen terme la fin de cette épidémie.
Mais cela n'est envisageable que si on arrête de se comporter comme des enfants et que l'on regarde les réalités en face avant de fréquenter les gens de dos…