Je me regarde dans ce miroir. Je regarde ce visage qui se reflète. Je ne vois que des larmes se dessinant sur une joue, marquée par des nuits à pleurer. Je ne sais plus, je ne sais pas qui est cette personne que je vois. Est-ce vraiment moi ? Je lève les yeux vers ce ciel gris de nuances, je ne suis qu’incertain. Incertain de ce que je souhaite vivre. Incertain de ce que je veux. Je voudrais pouvoir croire qu’un jour je m’en sortirais. J’ai trop souvent été battu, mais j’ai toujours su garder la tête haute. Mais aujourd’hui, tu me fais m’être genoux à terre, comme un blessé de guerre. Cette blessure saigne, je ne peux me relever. Voilà ce que c’est de vouloir aimer. Je suis fatigué, je n’ai plus le courage de continuer, ni la force de me battre. Pourquoi moi ? Je ne suis pas fait pour cette vie. J’ai essayé de croire en mes rêves ; de faire en sorte que chacun d’eux se réalisent. Mais tant d’effort pour ne jamais réussir à toucher du ԁоіgt ce que je pouvais tant espérer. Je n’ai pas ce courage que certains ont, d’affronter ce qui nous déchire, ce qui nous affaiblie. Si je partais, qui pourrait bien se souvenir de moi. Que suis-je donc au regard de ce monde ? Personne ne peut comprendre ce que représente cette solitude qui m’empare. Je n’ose plus croire qu’un jour mon âme perdu trouvera son chemin, je n’ose plus me dire qu’une main se tendra à moi pour me secourir. Les fleurs de ma vie se fanent, perdent leur couleur, vieillissent peu à peu chaque jour. Il faut savoir choisir, savoir faire le bon choix, prendre la bonne décision, chose que je n’ai pas su faire. Je suis condamné. Enfermé dans la noirceur de mes jours qui défilent. Entouré de cette tristesse qui efface le meilleur de moi-même. Mes rêves se dispersent, dans cette eau de souffrance qui coule le long de ma vie. Que devrais-je faire ? Partir ? Fuir ? Je ne peux m’évadé. Je dois apprendre à аvаlег cette fatalité. Ainsi va ma vie, ainsi va la vie …