Sехe: Histoires vraies (6): Tout est cuit !
Avertissement:
Les histoires sехuеllеs que j'ai choisies de vous raconter sont VRAIES; seulement seront changés les prénoms et les noms de lieu.
Voici la sixième histoire…
Aller à "la carrière", me plaisait bien mais je n'en avais pas toujours le temps.
Un dimanche d'été, un de ces jours brûlants où le soleil vous accable, je me dis:
"Tiens, et si tu allais faire un petit tour à la carrière?"
Je prends la voiture après le déjeuner, et vers 13 h 30, je me gare à l'ombre du fameux bras de route abandonnée. Pour mieux comprendre la suite de l'histoire, il faut savoir que ce morceau de route inutilisée décrit une courbe large de plus de 300 mètres.
Je place toujours la voiture prête à partir, surtout pour ne pas être coincé par un autre véhicule ou pour ne pas avoir à manoeuvrer.
Je quitte la voiture et je marche à l'ombre des platanes. Et voilà, qu' à un endroit précis de la route, existe un passage donnant accès à un champ en friche. Et que vois-je au bord du champ ? Une grosse moto immobilisée. J'avance doucement et j'arrive à la hauteur du 2 roues…
Quelle agréable surprise ! Je remarque, allongé sur une grande couverture grise, un jeune complètement пu, en train de se bronzer !
Je me demandais si je n'hallucinais pas avec une telle сhаlеuг ! Eh bien, non ! Je m'approche du garçon, qui ne semblait pas m'avoir encore vu et je lui lance: "Vous n'avez pas peur de vous rôtir ?"
Visiblement, je l'avais sorti de son état de torpeur et il me dit:
- "Pas du tout, j'aime le soleil !
- Vous savez, ici, vous n'en manquerez pas !"
Et le voici qu'il se retourne et se met sur le ventre. Le spectacle est vraiment beau…
Alors que j'allais le draguer franchement, je regarde en direction de ma voiture, et je vois… un véhicule de gendarmerie qui s'arrête à sa hauteur; un autre automobiliste, arrivé entre temps, était contrôlé.
Je dis au gars: "Attention, les poulets ! je ne plaisante pas. Habillez-vous, vite ! D'ailleurs, je vais rejoindre ma voiture…"
Je le quitte aussitôt et je marche vers mon véhicule. En passant, je les salue de la main, alors qu'ils discutent avec l'autre conducteur. Ils me connaissent comme je travaille dans la presse, et j'ai un macaron au pare-brise…
Seulement hélas, alors que je m'apprêtais à démarrer, la moto du jeune homme, se glissa lentement et rejoignit la nationale.
Je disais riant en moi-même; "Ce soleil a grillé les "cacahuètes" du jeune homme et ma chance de rencontre a été cuite aussi !"
Grifounet
P. S.: Dommage: je n'ai jamais plus revu la moto, ni le jeune homme certainement en vacances estivales.