Sехe: Histoires vraies (8): Un Parisien dépaysé Avertissement:
Les histoires sехuеllеs que j'ai choisies de vous raconter sont VRAIES; seulement seront changés les prénoms et les noms de lieu.
Voici la huitième histoire…
Vous savez comme moi, si vous avez lu les dernières histoires, que j'allais de temps en temps à "la carrière", cet endroit que j'ai décrit antérieurement et où, comme à la Samaritaine, "il se passe toujours quelque chose".
Finalement, c'est un excellent lieu de drague et je ne puis vous raconter tout ce dont j'ai tété émoin, tant les anecdotes seraient nombreuses…
Ce n'est pas facile d'en choisir: aujourd'hui, c'est celle-là qui me vient à l'esprit…
En plein été, je décide d'aller voir ce qui se passe là-bas et cette fois-là, j'avais pris mon copain Yves, qui ne vous est pas inconnu.
Comme à l'accoutumée, je vais stationner sur le bras de route abandonnée. Yves me laisse à la voiture seul, et va à la "chasse". Au bout d'une bonne heure, il revient, m'explique qu'il a fait une "affaire" avec un jeune étudiant du Tarn. Puis, il ajoute: "Il y a une grosse voiture grise, immatriculée dans le 75, qui est montée à la plate-forme des peupliers et qui en est redescendue à plusieurs reprises. C'est un gars certainement hésitant qui cherche, mais je n'ai compris quoi exactement."
Je réponds à Yves:" Reste à la voiture, je vais voir…"
Je monte à pied au chemin des peupliers; rien; j'attends, toujours rien et je redescends au bout d'un long moment. Quand je retrouve l'embranchement avec le bras de route abandonnée, une grosse voiture "américaine" grise (je ne sais plus de quelle marque), venant de la nationale, entre lentement dans le parking. Je me dis :"Ça doit être lui, le "Parisien."
Il a sa vitre baissée, et je vais carrément l'aborder: " Vous cherchez quelque chose, Monsieur ?"
Il me répond avec un joli accent parisien: " C'est ici qu'on peut s'amuser?"
- Attendez, serrez-vous un peu, que si une autre voiture arrivait, elle ne pourrait pas passer…
Le gars, d'une trentaine d'années, serre sa voiture sur le côté. Je reste toujours à l'extérieur, près de sa portière et je continue la conversation avec lui.
- Que cherchez-vous exactement ?
- J'aime qu'on me caresse !
Le gars ouvre sa boîte à gant, et détache 2 feuilles d'un rouleau d'essuie-tout. Il lève son polo ; je vois son joli ventre; puis il ouvre son pantalon et de son slip, sors son sехe en demi-éгесtіоп; je passe ma main par la portière et je le mаstuгЬе…
A un moment donné, j'essaie de passer ma tête pour le suсег; hélas, je n'y arrive pas. Je n'insiste pas, que si un véhicule arrive, ça nous couperait l'élan… et ferait tout échouer.
Pas besoin d'attendre, longtemps: il se met à soupirer, haleter et le voici qu'il éjасulе sur les essuie-tout !
En trois secondes, il s'essuie, jette les papiers par l'autre fenêtre du passager.
Vite, je lui demande: " D'où êtes-vous ?"
- Je suis à R…….. et je fais un stage d'ébénisterie. Demain, après 19 heures, je reviendrai ici."
Il fait une manoeuvre et quitte aussitôt l'endroit.
Le lendemain, je suis revenu en vain; il ne repassa point. J'en gardais un bon souvenir...
Grifounet
