C'est amusant !
J'ai acheté mon premier livre en format Kindle, la semaine dernière.
Je préfère de loin le livre - objet physique - et peu m'importe que chaque étagère de ma bibliothèque croule à tout rompre sous deux rangées de bouquins, et quelques ouvrage "posés à plat" sur les autres.
La raison de cet achat est simple. Et c'est un avantage indéniable du livre numérique, dans la conjoncture qui est la nôtre.
J'avais besoin d'un bouquin épuisé.
En raison de sa rareté, la prose - qui avait été vепԁuе neuve une
petite centaine de FRANCS à la veille de l'euro - était maintenant proposée (au meilleur prix et en état médiocre)
un peu plus de trois cents EUROS, sur le marché impitoyable de l'occasion.
Comble du bonheur ! L'éditeur n'a jamais voulu prendre le risque d'une réédition à perte, en format papier. On ne lui jettera pas la pierre. Si ce n'est une poignée de dingos (dont je fais partie), plus personne ne s'intéresse à cette tête d'épingle éditoriale. La décision a donc été prise de le proposer en ebook.
Au total, huit euros dépensés ! Pas si mal...