Il y a prés de 2 mois a eu lieu des élections européennes. Les européens sont déjà cocus, comme dab ! Comme avec les grecques et l 'Euro.
MR Juncker ancien 1er ministre du Luxembourg, un paradis fiscal (équivalent de l'UMP)est le nouveau patron de l'Europe tandis que Martin Schulz (PS) devient le patron du parlement européen. Vous voyez, inutile de voter : ils se partagent les postes. Edifiant ce que dit ce député européen.
sergeclimax69007
Membre suprême
27 juillet 2014 à 20:43
Je n'érigerai pas le refus de voter en un commandement valable, tel un commandement biblique, partout, tout le temps, en toutes circonstances.
Biworld, Il y a un accord fondamental, de principe, entre le Parti socialiste européen et le Parti populaire européen ; aussi ces deux partis - qui sont la somme des partis nationaux - se répartissent-ils et les prébendes et les postes de commande.
Rappelons que c'est le gouvernement dit socialiste de Monsieur Hollande qui, par le "pacte de responsabilité", accorde cinquante milliards au patronat.
Rappelons que le Parti socialiste grec, le PASOK, n'est plus qu'un élément des combinaisons gouvernementales, tant il adhère aux injonctions de la commission européenne, liquidant les droits sociaux des Grecs.
Rappelons que le Parti social-démocrate allemand est un élément de la grande coalition avec les chrétiens-démocrates de la Chancelière Angela Merkel, en dépit des protestations de la base ouvrière de ce parti.
Oui, les partis socialistes sont depuis longtemps passés du côté de la gestion des choses telles qu'elles sont, au bénéfice du capital financier, des patronats, et contre les codes du travail, contre les services publics, contre les retraites, entre autres.
Quand j'écoute causer Monsieur Pascal Lamy, ancien dirigeant de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce), et membre du Parti socialiste, il y a de quoi gerber.
Ce Monsieur, Pasal Lamy, membre du Parti socialiste français, est partisan de faire travailler à cinq cents euros par mois. Il est pour les "réformes structurelles". Il est pour la précarité et pour la pauvreté.
Bien entendu, il pense dans le cadre où les profits garantis au patronat ne seront pas touchés par une expropriation et une socialisation.
C'est pourquoi Pascal Lamy est un partisan de la paupérisation et des "petits boulots".
"Il vaut mieux un petit boulot que rien" dit-il ; et l’expropriation d'utilité sociale des détenteurs de capitaux ne serait-elle pas une mesure d'urgence d'un gouvernement soucieux des travailleurs, en France ?
Chaque jour, le patronat exclut de la richesse produite la majorité de la population ; il est plus que temps de l'exproprier.
Et, un tel processus, bien évidemment, ne se décrète pas, mais dépend de longues et complexes luttes sociales.
sergeclimax69007
Membre suprême
27 juillet 2014 à 22:28
Honte à un "gouvernement socialiste", en France, qui, par le budget rectificatif de la Sécurité sociale, supprime les cotisations patronales sur les salaires entre 1 et 1,3 SMIC ; honte à ce gouvernement qui bloque les retraites supérieures à mille deux cents euros (qu'est-ce qu'on est riche à 1 200 euros...) ; tout ça pour financer les cadeaux au patronat qui - bien entendu - ne créera aucun emploi, comme d'habitude.
Alors le socialisme de droite, nous l'avons, en France !
con_nard
Membre pionnier
28 juillet 2014 à 02:59
Je crois que tu sous-estimes les charges infligées aux entreprises en France.
Quand tu vois que pour sortir un salaire brut de 1500€, le patron doit au final débourser 3000€ par mois (oui, par mois), sans compter les charges salariales qui privent le salarié d'une partie de son salaire, je comprends qu'ils réclament un peu plus de souplesse (je parle des PME, entendons nous).
Les PME, qu'on le veuille ou non, embauchent si elles le peuvent. Si on aide plus les entreprises, on peut prendre plus de salariés, mieux les payer, ces mêmes salariés vont consommer en conséquence, et l'argent est réinjecté ainsi en entreprise.
C'est pas sorcier, et pour ça, qu'on le veuille ou non, il ne faut pas pénaliser les entreprises.
textoo
Légende urbaine
28 juillet 2014 à 09:00
Si toutefois elles voudront bien jouer le jeu, combien d’embauche supplémentaire dans la restauration au changement de la tva ?
mahouarn
Membre suprême
28 juillet 2014 à 11:06
Bjr un truc me turlupine , ne survolant la politique ? les 35 H ne devait t il pas être créateur d'emploi? alors pourquoi arriver a + de 5 millions de chômeurs?
50_nuances_de_bi
Membre suprême
28 juillet 2014 à 11:43
L'hotellerie restauration a vu sa TVA passer de 20.6 % à 5.5 % pour un coût de 3.5 Milliards/an. Combien d'emplois ont été crées au final ?
con_nard
Membre pionnier
28 juillet 2014 à 12:40
L'hotellerie restauration a vu sa TVA passer de 20.6 % à 5.5 % pour un coût de 3.5 Milliards/an. Combien d'emplois ont été crées au final ?
Mais vous croyez quoi ? Que c'est instantané ? Qu'il suffit d'annoncer une réduction de TVA pour que directement les embauches reprennent ? Quand vous avez des coûts aussi élevés pour une entreprise, la trésorerie est de fait touchée, une entreprise acсumule alors des dettes qu'elle devra rembourser avec le peu de trésorerie qu'elle a. Et vus les temps qui courent, croyez moi qu'avant qu'une entreprise puisse remonter la pente, ça demande du temps.
Aussi je ne parle pas de la TVA mais du coup du travail. Embaucher est un investissement à long terme, et beaucoup de PME ne peuvent se permettre de faire cet investissement parce que proposer un CDI aujourd'hui, c'est devenu synonyme de problème pour les employeurs (des PME, toujours).
Quand tu prends un salarié, et que tu dois sortir le double de son salaire tous les mois, au moindre pépin l'employeur et l'employé se retrouvent dans la merde. L'un parce qu'il n'a pas eu son salaire, et l'autre parce que les prud'hommes lui pendent au nez. Il faut arrêter de croire qu'être patron rime avec richesse et millions. C'est complètement ridicule, ouvrez les yeux.
50_nuances_de_bi
Membre suprême
28 juillet 2014 à 13:03
Tu as raison mais faut pas rever, ce sont les grosses entreprises qui profitent le plus des aides. En plus ces aides ce sont plus des effets d'aubaines qu 'autre chose souvent. Quand tu regardes la grande distribution qui pressurise les PME sans parler des agriculteurs. Nos paysans vепԁеnt souvent leurs viandes et fruits et légumes à perte. Et quand tu regardes le prix auquel on les payent en grandes surfaces : c'est une honte ! Et puis avec la crise les banques préfèrent spéculer plutôt que des prêter aux PME. PME qui ont une trésorerie très basse en France par rapport aux autres pays. Alors que le contribuable a donné des centaines de milliards aux banques. Bref c'est le cercle vісіеuх.
con_nard
Membre pionnier
28 juillet 2014 à 13:15
Je suis d'accord, à l'échelle des PME, ce climat est étouffant.
Quant aux milliards donnés aux banques, il y a qq années, je me suis dit que c'était incontournable. Maintenant quand je vois la situation dans laquelle on se trouve, ça aurait tout fait péter, et on aurait pu repartir sur du neuf.
Mais peu importe, moi je vais aller vivre de mon jardin au Pérou, seul, et puis ceux qui voudront continuer à vivre dans cette merde continuerons.
Viva la revolucion. Ah bah non, demain, là faut que j'aille faire les courses.
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