Emmanuel Macron pendu (à titre symbolique) (page 5) - Politique & Droits des homosexuels

Tu as des lacunes en religion chrétienne !

En réponse au message de wokepice :

C'est un peu lâche et facile, de beugler comme des veaux pour ceux qui ne sont pas allés voter, pour ensuite dire ouais heu il est élu avec 20% de votants, mais plus de 66% de vote pour lui
Alors les grincheux abstentionnistes allez vous faire voir chez les Papous

L'abstention est un acte !
Comme les grèves sont des actes !
Des actes positifs, existants, récusant le Monsieur Vingt Pour Cent Du Corps Électoral !
Des actes réfléchis et non de "grincheux".

En réponse au message de wokepice :

http://blob:https://www.dailymotion.com/35d53b8f-d603-472e-987c-3ed0090ab048

Dailymotion n existe plus dans le cœur des tongaysiennes et des tongaysiens
Ne fait pas le rebelle, mets nous un lien vers YouTube
Cordialement

Soyons clair ! Je lis plus haut les mots "se plaindre", "être grincheux".

J'observe que les grèves sont des actes, comme le refus de voter pour Emmanuel Macron.

Des millions de personnes ne sont pas plaintives, ne pendent pas en effigie E. Macron & et son gouvernement : elles le combattent effectivement, sans gémir, avec une grande conscience de la finalité de leurs actes, en état de veille, réfléchies.

Sur le terrain extérieur à ce forum, là où la lutte des classes sociales se déroule, l'atmosphère est toute autre. Et les événements, ce ne sont pas les agaceries ici, mais la montée en puissance des forces contre la politique gouvernementale.

Le discours aux évêques (sur le "lien à réparer"), la révérence faite à la hiérarchie catholique, est la confirmation de ce que défend et symbolise E. Macron : l'ordre du sabre et du goupillon, l'ordre capitaliste.

Voilà tout.

Sur le terrain extérieur à ce forum, là où la lutte des classes sociales se déroulent, l'atmosphère est toute autre. Et les événements, ce ne sont pas les agaceries ici, mais la montée en puissance des forces contre la politique gouvernementale.

Je suis d'accord avec ton analyse. Cependant, je suis moins enthousiaste. Le débat ' aller voter ou pas' est pour moi stérile car, même si j'ai été voter à chaque élection depuis mes 18 ans, j'enrage que le vote blanc ne soit pas comptabilisé.

Je ne pense pas que l'adopter change les choses. Sans doute suis-je pessimiste ou ai perdu foi en l'homme mais je pense que beaucoup ne veulent plus se bouger, changer leur quotidien pour déposer un petit bulletin dans l'urne.

Alors même avec 20%, Macron est légitime. Il respecte la loi.

Concernant la mobilisation, il ne faut pas espérer de Grands Soirs, de révolution. Un exemple m'en a convaincu aujourd'hui: l'ancien gouvernement a bouleversé notre façon de bosser à l' Education Nationale. Tout le monde s'est plaint, dans la salle des profs mais combien sont descendus dans la rue? Tout le monde a accepté les réformes...

Et il y a 15 jours, peu ont fait grève. Chacun avait une bonne raison de ne pas y aller. Lassitude sans doute, acceptation, résignation, lâcheté.

Une autre inter-syndicale est prévue: une de plus, pour quoi faire, pour obtenir quoi?

Tant qu'il n'y aura pas un événement marquant, majeur, beaucoup auront une bonne excuse.

Les gouvernements de tous bords le savent. Cela marque sur l'instant mais sur la durée, cela s'essoufflera

M'enfin

Il faut, ni plus ni moins, bâtir une représentation politique des salariés, avec un vrai programme communiste, d'expropriation des capitalistes, de rupture avec les institutions de la Cinquième république et de l'UE et défendre l'indépendance syndicale des syndicats issus de la vieille CGT (CGT, CGT-FO et FSU) en nous syndiquant pour agir.

Il n'y a pas de "grands soirs" ; il n'y a pas d'embourgeoisement des personnes ; il y a une grande confusion politique, d'abord créée par le Parti socialiste qui - avec F. Hollande - a mené une politique coupant le minimum de liens qu'il entretenait encore avec les classes travailleuses et qui a ouvert la voie à E. Macron ; il n'y a ni Sauveur suprême, ni César, ni Tribun & "L'émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes".

Il faut, ni plus ni moins, bâtir une représentation politique des salariés, avec un vrai programme communiste, d'expropriation des capitalistes, de rupture avec les institutions de la Cinquième république et de l'UE et défendre l'indépendance syndicale des syndicats issus de la vieille CGT (CGT, CGT-FO et FSU) en nous syndiquant pour agir. Il n'y a pas de "grands soirs" ; il n'y a pas d'embourgeoisement des personnes ; il y a une grande confusion politique, d'abord créée par le Parti socialiste qui - avec F. Hollande - a mené une politique coupant le minimum de liens qu'il entretenait encore avec les classes travailleuses et qui a ouvert la voie à E. Macron ; il n'y a ni Sauveur suprême, ni César, ni Tribun & "L'émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes".

Pas mieux Au Royaume-Uni, la gauche avait réussi cette transition: passage d'un vieux parti travailliste tombé en désuétude face à un New Labour pro-Européen, plus libéral ( et qui a su gérer les crises Ecossaises et Irlandaises). Blair et Brown étaient assez populaires mais se sont cassés les dents sur la crise migratoire et l'éternel débat de l'Europe causant le retour des conservateurs. Néanmoins, ils restent dans un système bicéphale où les extrêmes n'ont plus le droit de citer.

Ici Macron a tout bousculé: trop à droite ou trop à gauche selon. Il a dragué la droite catholique hier et vidé la droite classique. Le FN se perd dans ses guerres intestines. Le Socialisme est grillé et Mélenchon fait peur...

Macron a son état de grâce tant qu'une opposition solide et unifiée avec une figure charismatique ne se sera pas constituée....

Cela me rappelle une fable de La Fontaine