"Et les yeux de sa mère émaillaient le plafond" - Littérature & poésie

Histoire de Steven - Épisode 4

[Résumé de l'épisode précédent : chaque enfant édifie pour son compte Babel]

Et les yeux de sa mère émaillaient le plafond,
Perchés aux étoiles avec les constellations,
Fort ronds, fort ébaubis d'avoir pareille engeance ;
Ils se penchaient avec ivresse et lactescence,
Noirceur japonaise en laque iridescente ;
Ils parcouraient au gré du corps du fiston
Les fossettes prodigieuses et fеssеs radieuses,
La Ьоuсhе en ovale aux paroles précieuses,
Le ventre rebondi tout pareil à la ronde
De la terre féconde en un prochain paradis,
Où le lion herbivore et la génisse aimable
Deviseront gaiement en mettant en oubli
La terrestre existence où le péché abonde
Et se tiendront la barbichette en doux souris.

Pétulante époque en gésine désormais,
Depuis qu'une Ьоuсhе avec un cœur innocent
Avait prononcé "Ԍоԁ", le nom qui tout promet,
De la manne au désert à la fin des tourments,
De la fin des péchés à la venue de Sion,
Et même jusqu'à la fin des compromissions.

La congrégation à l'annonce du mot
N'avait pas délaissé cet indice très-haut
De la venue proche où serait le millénium
Irradiant le bonheur comme l'uranium
D'un cœur atomique aux pulsations divines ;
Yahvé fut célébré par les voix séraphines
Du chœur pendant le culte, où en enchantements
Les Oints furent confirmés dans les mandements.

(A suivre !!!)

C chiant a lire

C chiant a lire

Merci, les critiques constructives sont toujours les bienvenues ; les exécutions sommaires sont toujours faciles !



--- Et si le ton de l'époque qui est à la fine plaisanterie empêchait de lire ce texte, qui n'est pas - du tout - une rigolade infinie.


--- Puissance de la critique actuelle : tout est dit lorsque l'on a lâché "C'est chiant" ; allez, un petit effort de vocabulaire et d'explicitation.

--- Malheureusement, je ne suis pas Alexandre Dumas père !!!