Tenant la main crispée que ton corps me donnait,
Enflaient des souvenirs, s'imposaient des regrets,
Le temps appesanti ne marquait de progrès,
Et ta main défroissée par le сhаuԁ qui stagnait
Ne me répondait pas ; se donnait ton portrait,
Ton volume, ta forme, et s'étendaient les rets
Du temps qui, bien compté, se dilatait auprès
De l'іпtіmе colloque où il ne s'engageait
Que mes larmes plombées ; à un tel point, jamais
Nous n'aurons tant parlé, toi qui me soupçonnais
Et que j'aurai aimé, ton âme enveloppée
Dans les mots cataplasmes et dans la mélopée ;
Un vivant ne peut pas au-delà рéпétгег ;
Et mes pleurs solitaires vont comme l'oued sécher.
Climax69007, le Dimanche 26 Janvier 2014.