Et si c'était trop tard ? Je t'en voudrais je crois...
J'aime donner un semblant d'humanité quand je t'écris, un semblant de solennité quand je te parle. Allons... Envolons-nous. Changeons de monde, passons la porte des cieux, voyageons à travers le temps, le passé le présent, tout ça. Allons... Dansons sous les flammes de l'amour brûlé, de l'amour brisé, du temps consumé. Marchons sur les éclats de verre du miroir brisé, du poing serré fracassant le mur de papier, souillé par les mots.
A l'ombre d'un saule
Je pleure et j'attends,
Une brise me frôle
Là, au bord de l'étang.
Mes pensées s'envolent
Portées par ce doux vent,
Puis elles s'évanouissent
Là, tout doucement.
Je m'endors et je glisse,
Là, au bord de l'étang.
A l'ombre d'un saule
Plus rien n'a d'importance,
Je n'ai plus ton épaule,
Je n'ai que ton absence.
Celle que tu m'as laissée,
Qui me sert qui m'étreint,
Qui me fait m'en aller
Vers un autre chemin.
Là, tout doucement,
Là, dans l'eau de l'étang.
Je reprends un instant mon souffle, j'ai bien du mal à respirer, j'ai les poumons qui déraillent quand je perds le fil de ma pensée, parce que j'ai peur de voir tout s'arrêter ici, et si... Un jour je n'arrivais plus à penser à toi ? Si un jour je n'étais plus amoureuse, si j'étais vraiment devenue cette étrangère que j'ai longtemps cru être à tes yeux. Si cette fois tu détournais le regard pour autre chose que de me sourire, si ce jour-là je n'étais plus rien ?
A l'ombre d'un saule
Je pleure et j'attends,
Une brise me frôle
Là, au bord de l'étang.
Mes pensées s'envolent
Portées par ce doux vent,
Puis elles s'évanouissent
Là, tout doucement.
Je m'endors et je glisse,
Là, au bord de l'étang.
A l'ombre d'un saule,
Plus rien n'a d'importance,
Je n'ai plus ton épaule,
Je n'ai que ton absence.
Celle que tu m'as laissée,
Qui me sert qui m'étreint,
Qui me fait m'en aller
Vers un autre chemin.
Là, tout doucement,
Là, dans l'eau de l'étang.
Moi j'en mourrais je crois, oui c'est peut-être un peu fou et pourtant Dieu sait que je n'aime pas être excessive, quand je te parle je le suis, peut-être un peu, ou beaucoup, je ne sais pas, je ne sais plus trop... J'ai juste епvіе que tu m'écoutes et que tu comprennes, que ça te heurte, que ça te touche, te brûle les paupières ! Imagines si un jour il était trop tard. Moi je t'en voudrais ce jour-là. Je crois... Je n'en suis pas sûre, après tout tu es libre, tu l'a toujours été.
A l'ombre d'un saule
Je pleure et j'attends,
Une brise me frôle
Là, au bord de l'étang.
Mes pensées s'envolent
Portées par ce doux vent,
Puis elles s'évanouissent
Là, tout doucement.
Je m'endors et je glisse,
Là, au bord de l'étang.
A l'ombre d'un saule,
Plus rien n'a d'importance,
Je n'ai plus ton épaule,
Je n'ai que ton absence.
Celle que tu m'as laissée,
Qui me sert qui m'étreint,
Qui me fait m'en aller
Vers un autre chemin.
Là, tout doucement,
Là, dans l'eau de l'étang.
J'ai été ton épaule, je ne le suis plus, tu en as trouvé une autre, tu en as trouvé d'autres à qui vraiment sourire, à qui tu ne détournes pas le regard. Je suis lasse de tout ça. Lasse de ne pouvoir revenir en arrière et te prendre dans mes bras, pour ne plus te lâcher.
Et si c'était trop tard ? Je t'en voudrais je crois...
Fado écris par Alison Emma