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Et s'il y a un jour, et que vient une dent -Ep.6 - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Et s'il y a un jour, et que vient une dent -Ep.6
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 13 juin 2012 à 20:23
    Histoire de Steven - Épisode 6

    [Résumé de l'épisode épique précédent : Comme le temps passe !!!]


    Et s'il y a un jour, et que vient une dent,
    Le ciel aura beau être un ciel de velours rose,
    ça vous lance dans la mâchoire en la sciant ;
    Le monde, ça ne ressemble plus à grand-chose :
    C'est un élancement, et Steven hululait
    Lugubrement, le père et la mère envahissait
    De leurs roucoulements le champ de son ouïe.

    Ké pouïk !!! Steven braillait, les parents en bavaient :
    Juste retour des choses, éternel dépit
    Des descendants en la temporelle matrice,
    Où pour se prévaloir de scies masticatrices,
    Il fallait subir des stries zébrant la cervelle,
    A vous faire monter jusqu'à ces faux-plafonds
    Imitant le sapin clair et la tourterelle
    Immaculée ; - Je t'en revaudrai, moi, si belle
    Maman de m'avoir extirpé comme un bouchon
    De mon néant douillet, tu verras de quel bois
    Je me chauffe - ;

    et Steven attrapait des fièvres
    A abattre un bison, un gros, un plantureux,
    Montant jusqu'à quarante et plus de nos degrés
    Celsius, et je laisse à d’habiles lièvres,
    Rapides en calcul, de cette canicule
    Compter les Fahrenheit (eh bien mon fieu !!!)

    Comme une montgolfière ascensionnant dur,
    Steven pépiait là-haut, et avait des visions,
    Il parlait en langues et en espéranto, sûr
    Prophète des choses advenant au futur.

    Dans les vapeurs de flammes encerclant son menton,
    Une ligne directe avec Dieu - Fatale
    Descente de l'Esprit, révélation finale ? -
    Le reliait.

    Les parents tгапscrivaient, très zélés,
    Les moindres postillons, les gargouillis ailés
    Que les interprètes en leurs sens allégoriques,
    Littéraux, anagogiques et tropologiques
    Sonderaient insidieux ; le prophète dictait,
    Il ne le savait pas, Dieu mieux que lui savait ;
    Et les ramettes de papier devenaient noires...

    Quand Steven n'eut plus la tête comme une armoire
    (Dieu n'est que vaguement un allié du démon !!!),
    Qui en a été fort chagrinés ? Ses mormons
    Parents. Mais qui en a été bien allègres ?
    Ses parents charnels, et du coup ils ont fait maigre !

    Faut c'qui faut pour un Dieu donnant la prophétie,
    Dont il a distingué leur jeune pousse inouïe !!!

    Ô fièvre favorable et voie impénétrable !

    L'enfant mis au couffin, après la mémorable
    Dictée venue du Ciel, et confié aux voisins,
    Dare-dare ils ont pris la poudre d'escampette
    Pour sonder de leur Dieu, leur Forteresse honnête,
    Les dessеіпs, les visées, le рlап, tout le tintouin :
    Cap à la congrégation des Saints des Derniers
    Jours ! Ne faut pas laisser s’obscurcir les mystères :
    Il n'en va rien de moins que d'une nouvelle ère !

    (A suivre ...)

    [Parcourant internet, je me suis aperçu, aujourd'hui, qu'un certain Steven Fales, acteur nominé et célèbre aux États-Unis d'Amérique du Nord, joue à Broadway une trilogie, à propos d'un garçon "gay" comme ils disent là-bas et mormon, garçon qu'il prend depuis tout mioche jusqu’à l'âge adulte.

    Il va de soi que - le phénomène mormon étant des plus captivants et des plus envahissants, et "Steven" étant un prénom des plus répandus - le choix de ce prénom pour mon Steven à moi et le choix de sa religion - enfin, celle de ses parents - ne sont que de pures coïncidences avec ces faits-là !!!]

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