Et ta sueur m'encolle telle un rideau de pluie - Littérature & poésie

Le fouet de ton sрегmе s'abat dessus ma croupe,
Et je suis aux délices, je vagis en genèse,
Je descends aux abysses, il n'est d'âme à son aise
Que dans l'incarnation ; tu es Riquet la Houppe,

Mon dru garçon dressé, tu perfores et ne loupes
Pas mon рlаіsіг limpide, et qu'à dieu il ne plaise
D'avoir un Paradis, je récuserais Blaise
Pascal et son pari ; gars divin, tu chaloupes

Et ton fier battant double a des frissons d'extase,
Et ta sueur m'encolle telle un rideau de pluie
Aux moussons virulentes ; il n'y a pas de stase

Dans la montée au ciel, le septième m'ennuie,
Allons plus haut mon frère, allons d'une poussée
Apprivoiser l'azur, tu seras ma mousmée !


Sergeclimax69007.

Dois-je avouer que celui-ci, de sonnet, pour une fois, sans fausse modestie, me semble bien venu : il coule de source !

Faudrait-il écrire cinq centaines de sonnets pour estimer en réussir un seul ??? Il semblerait ! Celui-ci, je le sais déjà presque par cœur ; il a donc une continuité effective, il se tient, il passe l'épreuve de la diction dans ma tête. Et comme s'il avait été écrit par un autre, le texte se déroule en moi, et je le considère à distance, et je l'entends résonner.

Je vous confie cela, sans forfanterie, car c'est bien la première fois qu'un tel phénomène m'arrive !!!

C est d une vulgarité

Je remercie la quarantaine de lecteurs qui auront démenti le "flop" de Cactus_sss & et qui auront, au-delà des images crues convenues, peut-être discerné un rythme et une volonté de métaphores !

Quoi qu'il en soit, je vous remercie ; par ailleurs, la "vulgarité" (critère moral des plus variables, incertains et controversés) n'est pas un critère d'appréciation en littérature !