Et tu m'auras laissé, en ton lieu ordonné,
Tes vêtements remplis de la maigreur ;
Tu emportais le rien et sa teneur,
Par la grisaille absente et la buée cerné :
La mémoire occupée renonce à discerner,
Dans son étranglement et sa lenteur,
Du fallacieux le vrai, tient pour l'erreur ;
Ton lit restait défait, j'étais désarçonné ;
Bercé des peurs, je n'avais pas de cesse ;
Ma stupeur acquiesçait à cette vaine halte,
Tu es mon ambre aimée du pays balte ;
La fin à mon esprit survient et encor frappe ;
Les mots toujours creusent en moi leur place :
Voilà que tu me possèdes en ce qui me happe.
Climax69007, Le Samedi 16 Mai 2015.