Connexion :

Et un Ьаіsег nié rentré dedans ma gorge - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Et un Ьаіsег nié rentré dedans ma gorge
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 29 mars 2016 à 00:11
    Et un Ьаіsег nié rentré dedans ma gorge
    Vient me nouer le ventre, et à retardement

    L'amour est déployé, le mensonge se forge
    A le dissimuler ; dessous le firmament

    Les yeux passent effacés, et ma peine est bien vaine
    Remuant les passés, disant les amarantes

    Soirées des affections ; l'absence était la reine
    De nos présences inertes, nos yeux formaient les fentes

    Où glissait notre amour partagé et commun,
    Inaperçu de nous, une іпtіmе algarade

    Et un raffinement pour n'être jamais un,
    Un écartèlement et l'infinie passade

    Des émotions tuées ; voici la belle ouvrage
    De notre association, le plantureux couplage

    Qui toujours perforait au cœur avec la rage
    De l'assécher, et maintenant tu n'as plus d'âge.

    (à suivre)
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 29 mars 2016 à 01:14
    - A quoi sert d'égrener rappels et souvenirs,
    Babioles du passé, eux qui sont les principes

    Des oublis fondateurs ? Et toi, tu émancipes,
    Discontinue mémoire ? - Le temps et ses épis

    Ont de singuliers сhагmеs, tu oublies mes tendresses ;
    Quand je les distingue, condensés dans leurs traits

    Se multiplient les jours, et les moments défaits
    Se recomposent en eux : tu en as les caresses.

    - Mais les yeux de Simon ? - Nul ne s'en souvient plus ;
    En vain tu chercheras leurs fidèles nuances,

    Effilochées en toi, sans aucunes apparences
    A moins de ressurgir... - Le temps est sans surplus !

    - Il n'est pas répété, se succède un atome
    Au temporel atome, filiforme et étroit ;

    Point de succédané, tu as un seul repas
    De consistance infime, il faut croquer la pomme !

    (à suivre)
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 31 mars 2016 à 23:31
    Je t'ai aimé malgré,
    Je t'ai aimé envers
    L'attachement регvегs
    Et malgré le degré

    De ton éloignement !

    Tu es un myosotis tu n'a plus de parfum ;
    Tu es une hirondelle et tu n'as plus d'envol ;
    Et tu n'as plus de ciel, tassé au cimetière
    Le corps est laminé, tu n'es qu'un chant austère.

    Chaque fois les adieux, chaque fois la clairière
    Tracée des souvenirs, et c'est une misère
    Le peu de la mémoire, d'être disséminé
    Toi et moi ensemble au gré du temps arrêté !

Pas encore inscrit(e) ? Créez votre profil en quelques clics seulement et profitez !